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"Que dit vraiment le Coran ?"

Publié le 04 septembre 2008 par Bababe

"En tant que croyant m’est-il demandé de sombrer dans l’irrationnel ou le mythologique ? Le Coran au contraire appelle à la réflexion et à l’analyse, à la compréhension et à la préhension intellectuelle. Mentionnons par exemple : S4.V82, S38.V29, S47.V24.ii En ces versets Dieu invite les croyants à examiner, réfléchir et méditer le Coran et ce, en totale intelligence et rationalité…(…)" docteur Abou Nahla Al’Ajamî théologien.


***Lire aussi les critiues d'un article à propos de la religion adressées à Amadu Hampaté Ba sur le site Africamaat.

« Que dit vraiment le Coran » paru aux éditions Srbs est sans conteste le livre évènement de cette rentrée. Nous avons interrogé son auteur le docteur Abou Nahla Al’Ajamî théologien, de formation scientifique, spécialiste en sciences coraniques. « Que dit vraiment le Coran » un livre indispensable pour tous ceux qui souhaitent connaître la véritable position du Coran sur le voile, le djihad, la laïcité, la polygamie, la démocratie, les attentats terroristes etc…

Votre livre s’adresse à tous ceux qui veulent savoir ce que dit le Coran sur plus d’une quinzaine de sujets d’actualité comme notamment le voile, le djihad, la laïcité, la démocratie etc… En tant que croyant, peut-on s’exprimer au nom du Coran en toute neutralité ?

Je dirais, plus exactement, que trente des quarante questions envisagées en "Que dit vraiment le Coran" sont relatives à des points régulièrement traités ou "mal-traités" dans les médias. Conséquemment, ils ont été réactivés au sein du débat musulman ; il en est ainsi de la charia, du terrorisme, de la mixité, du mariage, mais aussi de la violence faite aux femmes, des peines corporelles, du statut exact des autres religions,etc.

Effectivement, en introduction je revendique en tant que croyant la neutralité de ma démarche. Le terme "neutralité" aurait pu paraître choquant s’il avait signifié : "Ne pas avoir d’opinion sur ce que dit le Coran", être indifférent, détaché, désintéressé. Tel n’est pas le cas naturellement, il s’agissait d’indiquer précisément l’esprit de la méthode ayant présidé à cet ouvrage.

Ceci dit, le croyant serait-il condamné à la subjectivité ? Devrait-il accrocher son intellect aux portemanteaux de la mosquée ? La raison s’opposerait-elle à la foi, et la foi serait-elle un obstacle à la raison ? L’argument de foi l’emporterait-il sur l’argument de raison ? Nous ne le pensons pas. Le musulman est adepte d’une voie d’équilibre, il se doit de vivre sa relation à Dieu et au monde en un perpétuel échange constructif entre ces deux pôles majeurs de sa personnalité, de son être. Le Coran n’a de cesse de le lui rappeler, ex : S3.V190-191.i

D’autre part, on peut affirmer que la neutralité du croyant est le respect dû au texte même du Coran. En tant que croyant m’est-il demandé de sombrer dans l’irrationnel ou le mythologique ? Le Coran au contraire appelle à la réflexion et à l’analyse, à la compréhension et à la préhension intellectuelle. Mentionnons par exemple : S4.V82, S38.V29, S47.V24.ii En ces versets Dieu invite les croyants à examiner, réfléchir et méditer le Coran et ce, en totale intelligence et rationalité....

Lire la suite de cet article sur le site de l'AJD/mr ou sur le site de Oumma.com


***Lire aussi les criti;ues d'un article à propos de la religion adressées à Amadu Hampaté Ba sur le site Africamaat;

"Amadou Hampaté Bâ, grand sage africain, expose les fondements de la croyance musulmane. Ce faisant, il exclut l’Afrique noire du champ des religions révélées monothéistes et passe sous silence l’extraordinaire héritage divin du continent. Il revient donc aux afrocentristes que nous sommes, de replacer les choses à leur vraie place, avec justesse et sagesse.

Amadou Hampaté Bâ (1901-1991), grand dépositaire de la mémoire et de la culture africaine est né en 1901 au Mali et plus exactement à Bandiagara. De confession musulmane et disciple du sage Tierno Bokar, il a consacré sa vie à raviver les traditions orales Peul et Bambara. Son savoir, sa simplicité et sa sagesse sont pour beaucoup une véritable source d’inspiration.

Son ouvrage « Aspects de la civilisation africaine » 1 a retenu notre attention puisqu’il y valorise les cultures Bambara et Peuls et explique leurs fondements. Cependant, avec le respect que nous devons à un ainé honorable, nous souhaitons porter une critique constructive à certains propos tenus, afin de bien recadrer l’histoire universelle du fait religieux et de dégager l’originalité même de la spiritualité africaine par rapport à la vision de la spiritualité musulmane.

Amadou Hampaté Bâ

1- Exploration du point de vue de l’auteur Dans « Aspects de la civilisation africaine », A. Hampaté Bâ répond à des questions qui lui sont posés sur la culture africaine. Mais la réponse qu’il va apporter à l’une de ces questions mérite un recadrage, à la lueur de la documentation historiographique africaine.

Question posée à A. H. Bâ (Page 49) : Pourquoi tous les prophètes viennent-ils de l’Arabie ? Pourquoi n’y a-t-il pas de prophètes noirs ?

Réponse de l’auteur : « Cette très importante question mérite une explication préliminaire. Il s’agit de comprendre le sens du mot « Prophètes » tel qu’il est entendu dans les religions révélées et notamment l’Islam.

Il y a selon l’enseignement islamique résultant du Coran et des paroles du prophète Mohammad, trois catégories d’hommes de Dieu :

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