La campagne à la ville
Sud-Ouest du 11 janvier nous apprend que « deux sangliers se baladent en ville » à Biarritz, provoquant l’effroi. Ils ont traversé devant une voiture et un habitant se serait fait « même charger devant la porte de sa maison » mais l’affirmation est au conditionnel.
Il est cependant signalé que « leur présence peut causer des dégâts sur les terrains » et ils peuvent « être dangereux pour les habitants » ce qui justifie que l’un d’eux « a été abattu jeudi, quartier Pétricot » ( toponyme nécessairement gascon) « même si nous aimons les animaux ». Mais il n’est pas dit comment. Par un coup de fusil, ce qui est interdit à proximité de maisons (150 mètres) ? Pourtant, les responsables du « service hygiène et sécurité » de la ville vont « solliciter les chasseurs de l’association Saint-Hubert ». L’interlocuteur du journaliste était d’ailleurs le « garde champêtre » profession qui a disparu depuis longtemps des campagne pour renaître en ville. Dernière forme de leur « végétalisation » ?
Bernard Traimond
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