Devant le ciel de ma vie je me tiens
ignorant, m’étonnant. La grandeur des étoiles.
Ce qui monte, descend. Dans quel silence.
Suis-je vraiment ? Ai-je une part ? Ou échappé-je
au pur influx ? Les marées dans mon sang
suivent-elles cet ordre ? Oh, j’ai désir
de rejeter tous les désirs, et toute attache,
d’habituer mon cœur au plus lointain. Mieux vaut
pour lui vivre en l’effroi de ses étoiles
que sous un faux abri, et par le proche rassuré.
Rainer Maria Rilke
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