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Il faut laisser Sphère

Publié le 05 septembre 2008 par Jessie74
Ma bulle, est un cercle imparfait, une sphère percée dans tous les recoins qu’elle à façonner au fil du temps. Une soirée dans ma bulle et c’est le bordel, des pensées bordées de doute, des bords de gouffre quand je suis débordée. J’aborde une nouvelle direction plus édulcorée, petit à petit je me couche plus tôt, je m’enferme dans ma bulle pour repentir mes ardeurs mais hier soir je n’y suis pas parvenue. Quelques verres et beaucoup de fatigue ont déglingué mon cerveau, une réaction en chaîne qui fait ressurgir ma part du diable… J’ai envoyé un message à *******, tentant la méthode offensive, sans emphase, et en toute amitié, avec une phrase à double tranchant et mes mots sont resté sans réponse. Au fil des heure estivales, je sent que je ne réagis pas comme d’habitude, tout s’accélère et je décide de rentrer tôt, sur le retour j’appel « madame », il est temps, je prend des nouvelles, mais sa perspicacité débusque mon état, je me met donc à mentir lamentablement comme jadis me faisant passer pour une sainte et au final j’ai honte d’avoir mêler cette attitude aux douleurs qu’elle traverse… tout cela partait d’une bonne attention et je pense que mon message est néanmoins passé. J’arrive à m’assoupir vers 23h30, un sommeil prompt et de rigueur, où la bulle pullule de rêve sans raison et de pensée sans fin. Même si cette semaine fut enclin au repos, celui-ci eu été ballonner par la hauteur de ma déraison, sans raison aucune si ce n’est un combat contre le dépassement. Car oui, je suis dépassé… la route pour aller au travail, les aléas de la vie en ville, le frigo vide, l’appart en cheni, la précarité, les invitations à honorer, la craintes de la solitude, ce moment où face à moi-même je ne me supporte pas, le besoin de tendresse qui s’évapore dans une absence, le corps qui se révolte contre l’infantilité de mes attitudes, et l’éparpillement qui me conduit à l’instabilité. J’allais mieux, mais hier soir je ne me suis pas écouter, je me suis détruite à nouveau, laissant place à cette impétueuse création, l’aisance par l’erreur.Ironiquement, je donne cette impression détestable de plaintes constante, le retour au blog n’aide pas dans l’autre sens, parce qu’après tout « elle » avais raison : "J'écris sur ce que j'endure, les petites morts, sur les blessure, j'écris ma peur, mon manque d'amour, j'écris du cour, mais c'est toujours, sur ce que je n'ai pas pu dire, pas pu vivre, pas su retenir, j'écris en vers, et contre tous, c'est toujours l'enfer, qui me pousse a jeter l'encre sur le papier, la faute sur ceux qui m'ont laissée, écrire, c'est toujours reculer, l'instant où tout s'est écroulé. On n'écrit pas, sur ce qu'on aime, sur ce qui ne pose pas problème…j'écris sur ce qui me blesse, la liste des forces qu'il me reste, mes kilomètres de vis manquée, de mal en prose, de vers brisés. J'écris comme on miaule sous la lune, dans la nuit, je trempe ma plume… J'écris l'abcès, J'écris l'absent, J'écris la pluie, pas le beau temps… J'écris ce qui ne se dit pas, sur les murs, j'écris sur les toits. Ecrire, c'est toujours revenir à ceux qui nous ont fait partir… J'écris quand j'ai mal aux autres, quand ma peine ressemble à la votre, Quand le monde me fait le gros dos, je lui fais porter le chapeau… J'écris le blues indélébile, ça me paraît moins difficile, de dire à tous plutôt qu'à un et d'avoir le mot de la FIN…" Zazie

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