Les sourcils froncés, les lèvres fermées, le ciel se retrousse les manches et fonce vers des lendemains que l’on ne dit plus enchantés. Hier encore, les cumulus multipliaient les assouplissements, les yeux bridés comme un soir de samouraï. Quelque part dans un livre sacré, il est écrit que le jour de la mort de Mishima, l’orient se couvrira d’or et de larmes roses au crépuscule. Mais Mishima est mort et le ciel reste plus vide que jamais, les bras maigres comme ceux d’un enfant.
Magazine Journal intime
Les sourcils froncés, les lèvres fermées, le ciel se retrousse les manches et fonce vers des lendemains que l’on ne dit plus enchantés. Hier encore, les cumulus multipliaient les assouplissements, les yeux bridés comme un soir de samouraï. Quelque part dans un livre sacré, il est écrit que le jour de la mort de Mishima, l’orient se couvrira d’or et de larmes roses au crépuscule. Mais Mishima est mort et le ciel reste plus vide que jamais, les bras maigres comme ceux d’un enfant.
