Cette découverte montre l'importance des sanctuaires historiques comme zones de biodiversité scientifique et endémique. En effet, les 35.000 hectares de Machu Picchu hébergent une faune importante d’une grande variété, 75 espèces de mammifères, 444 d’oiseaux, 14 d’amphibiens, 24 de reptiles et 377 de papillons.
L’Incanomys mayopuma a été décrit dans la revue internationale Diversity, le nom rappelle l'origine en terre inca et l'habitat de l'animal. Mayu signifiant rivière en langue quechua et puma évoquant l’agilité du rongeur.
Le Sernanp a indiqué dans un communiqué que les biologistes "ont identifié des caractéristiques uniques qui distinguent ce groupe et cette espèce en particulier de tous les autres organismes connus". Ce mammifère vit dans les ruisseaux et les forêts non loin de Cuzco et se caractérise par son pelage gris dissimulant ses oreilles, ses pattes arrière sont adaptées à l’environnement aquatique andin. Il représente une branche évolutive unique du groupe des Ichthyomyini, un ensemble de rats et de souris d'Amérique du Sud.
. Rédaction internationale En savoir plus sur cet auteur La canicule s'abat de nouveau sur nous. Les températures grimpent, les records tombent, et l'été devient, plus que jamais, une épreuve. Mais au-delà de la gêne et des alertes sanitaires, ce que révèle cette chaleur suffocante, c'est une troublante...
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