Avant de poser un orteil sur une bombe anti-personnel.
Avant de voir nos chairs pulvérisées en orbite stationnaire autour de la terre.
Avant qu’une vague géante ne recouvre le désert.
Avant de prendre un simple course pour aller sur mars.
Il existe une solution.
Toute simple.
Il suffit de renverser le monde des corbeaux habillés de trois pièces noires, de culbuter les oligarques en yacht, les généraux aux torses garnis de médailles, les capitaines de régiment, de l’industrie ou de la finance.
Tous ensemble et dans le même élan, fracassons les statues des commandeurs. Que vivent les commandeuses ! Enfin ! Hourra !
Bien sûr, les femmes sont des femmes, les fleurs, les couleurs, fragiles, petites, changeantes, trop féminines, leurs robes trop courtes, trop longues et bien trop masculines dans leurs pantalons. Elles parlent trop. Elles réfléchissent trop. Elles parlent sans réfléchir. Elles se chamaillent tout le temps.
Et d’abord qui va s’occuper des enfants ?
On pourrait étendre à l’infini la liste des clichés éculés. Décidément non, les femmes ne sont pas des hommes comme vous et moi ou alors peut-être, on ne sait pas. Reste une certitude : on ne trouvera chez elles aucun membre qui prend sa source entre les jambes.
Rien qui puisse engendrer un nouveau concours pour savoir qui a la plus grosse, la plus longue, la plus belle des bombes.
