Théâtre, cote, décote, côté cour

Je ne sors plus!

Bien sûr j'adore Paris toujours autant.  

Intra muros, le quatorzard dispose d'une offre riche entre Montparnasse et la Gaité où clubs libertins et théâtres se conjuguent au pluriel. 

En tout cas plus qu'à Monteillet sur l'Andelot ou Fumel 

Rive droite aussi. Les grands boulevards Montmartre, les Champs...pour autant ma dernière sortie au théâtre de l'Atelier n'a duré qu'un quart d'heure. J'étais en solo. Avec ma compagne, qui respecte l'artiste, nous avions bu jusqu'à la lie l'agitation épuisante de Laure Calamy applaudie debout au Petit Montparnasse. 

Il y a ce snobisme que je n'ai vu qu'à Paris où cette elite d'imbéciles en redemande. L'ennui est indexé sur le prix du billet. Dans le carré or on applaudit plus qu'au poulailler 

J'ai néanmoins qq bons souvenirs chez les Tesson au Théâtre de Poche et chez Eric Emmanuel Schmitt au Théâtre Rive Gauche ou encore de l'excellent Azzopardi au Théâtre de la Renaissance mais on touche le fond au Studio Marigny avec Anconina et au "Variétés" malgré l'enthousiasme de Michéle Bernier aux prises avec l'insauvable Ruquier. J'évite Lucchini et j'ai confiance en Patrick Cheynais et Denis Lavant qui monologue au théâtre 15 si magistralement l'inaccessible Becket. Au Tristan Bernard "Douce France" m'a fait apprécier David Salles et le Spendid ne m'a déçu qu'une fois

Tous ces gens viennent distraire leur insondable ennui avant d'aller souper dans les gargotes et les bouges de l'ancien régime 

Je m'amusais plus naguère à Bordeaux entre les Salinières, le Trianon, la gare, le Molière et le Victoire ainsi qu'avec Sylvian Bonavita au Portail Sud de Chartres 

Jean Marc Dumontet 0/ Xavier Viton 1