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Motards au centre de vacances

Publié le 05 septembre 2008 par Tripuniforme

Je suis tout seul pour faire les départs et les arrivées ce vendredi et samedi.

Ma collègue a affecté les logements mardi (quand j’étais en repos), et donc je savais que je devais recevoir 7 familles aujourd’hui ( pour le week-end). Les logements étaient attribués, donc un nom et un numéro. En fait, je ne fais que donner les clés, et indiquer où se trouve le logement quand une famille arrive (plus quelques explications, mais beaucoup moins depuis une semaine).

 

Voilà le décor planté.

 

Vers 17h30, je vois un motard tout en cuir arriver, avec sa femme. Vous pouvez me croire que j’ai fait mon meilleur sourire (non, je blague, j’accueille pareil tout le monde…). Qu’elle n’est pas ma surprise de voir un autre couple arriver, tout en cuir, et motards aussi. Bottes, pantalon, c’est ça que j’ai vu tout d’abord…(je sais me tenir quand même!).

 

Je commence à prendre leur papiers (dont la réservation), et je vois qu’on les a mis à des logements qui ne sont pas à côté (quand on nous appelle avant, il est tout à fait faisable de mettre à côté, on dit « jumeler »). Je leur demande s’ils veulent être à côté (question dont je connaissais la réponse à l’avance) c’était pas grand chose, et pourtant ça leur faisait plaisir. J’ai changé pour un 1er logement juste à côté de l’accueil … et je regarde mon tableau des clés, j’avais celui à côté libre (ça tombait bien !). Le 1er motard qui m’a donné les papiers me dit «cette famille va arriver tard, ils nous ont donné leurs papiers ». Donc, c’est 3 familles à loger. « Bien sûr » est ma réponse. J’ai pu donner 2 logements à côté, et un en face (pas mal, pour la famille qui allait arriver tard). J’ai donné les clés aussi pour le logement en face.

Je donne les clés, les cartes magnétiques pour les repas, leur donne un plan en soulignant le code pour entrer et sortir, où est l’accueil, les plats à emporter.

Depuis dimanche dernier, il y a des arrivées tous les jours, donc nous n’accompagnons plus pour faire un état des lieux (il se fait à l’oral, avec la feuille correspondante, s’il y a un problème, la famille vient nous le dire). J’avais fait comme ça pour les arrivées jusque là (une ou deux exceptions près).

Vous comprendrez bien que je suis serviable, et que je me suis fait un plaisir d’aller leur montrer un logement. Puis ils apprécient (ceux qui arrivent) qu’on les accompagne, et qu’on les prenne en charge.

J’ai fait les quelques pas pour aller avec eux aux logements, j’ai discuté avec eux (je ne sais pas me taire dans ces cas là, toujours quelque chose à dire, que voulez vous déformation professionnelle ! LOL). Je leur ai ouvert les toiles (ils dorment sous toile), et puis ensuite la structure en dur (coin cuisine, et coin sanitaire). Ca leur a plu de suite. Ils ont même plaisanté à propos d’un rangement en hauteur : « un lit superposé » trop drôle. Je les ai laissé, en leur souhaitant un bon séjour, et en leur disant que mon prénom c’était Laurent (ben oui, Monsieur, ça va bien un moment…).

Je reviens à l’accueil, et je devais ouvrir un logement pour le soir, juste à côté des leurs. Ils avaient amené les motos à côté, et j’ai pu voir que d’autres motards étaient arrivés. J’ai salué tout le monde, quand je suis passé à nouveau, un m’a serré la main, sont sympas les motards !

Je reviens à l’accueil, une dame vient me voir : ma cafetière est entartrée, je lui demande son logement :  je lui dis : « je viens avec vous, on va faire un échange ». Des logements sont vacants, j’ai pas de stock, j’en ai pris une dans un logement vide, et lui ai donné la cafetière. Je suis allé avec elle, et ai fait l’échange (son logement était dans assez près de ceux des motards). Me revoilà sur le chemin de l’accueil, un des motards m’arrête pour me demander un service : j’ai bien aimé comme il m’a dit «  Monsieur Laurent… ». Je lui réponds, « je vais voir ce que je peux faire »… J’ai pris une initiative (rien de bien compromettant), et avec pas grand chose, me suis présenté : « vous ne m’avez pas vu, et vous ne me connaissez pas » : sa femme m’a répondu : « je ne vous dit pas merci » : trop drôle !

Ils étaient prêts pour aller à la plage, leur but du séjour. Je leur ai souhaité une bonne soirée, et leur ai dit à demain.

Demain sera un autre jour, je vous raconterai !

Bon week-end, et soyez prudents sur la route.

(vendredi à 22h45)

 

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