Selon Anicet Ekane, l’exclusion de Kamto a été orchestrée par une alliance entre le Conseil constitutionnel, le ministère de l’Administration territoriale (MINAT) et le parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Le MANIDEM soutient que cette exclusion est dépourvue de fondement juridique, qu’il juge « profondément arbitraire et contraire aux principes démocratiques ».
Dans un communiqué de presse du mercredi 6 août 2025, le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (MANIDEM) a vivement réagi au rejet par le Conseil constitutionnel de la candidature du professeur Maurice Kamto à l’élection présidentielle de 2025. Dans un communiqué officiel publié le 6 août 2025, le fondateur du parti, Anicet Ekane, qui est une figure de proue, a qualifié cette décision de « coup d’État politique ».
Selon le document, cette exclusion a été orchestrée par une alliance entre le Conseil constitutionnel, le ministère de l’Administration territoriale (MINAT) et le parti au pouvoir, le RDPC. Le MANIDEM soutient que cette exclusion est dépourvue de fondement juridique, la jugeant « profondément arbitraire et contraire aux principes démocratiques ».Le communiqué précise que « ce rejet marque une rupture grave avec les exigences de transparence, d’équité et de pluralisme sur lesquelles repose toute élection libre et crédible ». Face à cette situation, le mouvement appelle tous les Camerounais à ne pas se décourager et exhorte les citoyens qui le soutiennent à se mobiliser pacifiquement. L’objectif affiché est de défendre les acquis démocratiques et d’exiger un véritable changement politique.
Pour le MANIDEM, cette séquence électorale confirme l’urgence de « tourner la page d’un système à bout de souffle » et d’ouvrir une nouvelle ère de gouvernance fondée sur la souveraineté populaire, l’inclusion et la justice politique.
