il y a un envers à l’endroit un convexe au concave un face a un pile
cela va de soi ?pas tant que cela l’envers de l’endroit s’il est bien suabstraitement connu dans son principeest de fait rarement vu inconvenante réalité admisemais de préférence oubliée reléguée à ces oubliettes dont on sait qu’elles existentmais aux abords desquelles on évite de passerde peur que s’en échappe quelque pleur et grincement de dentcomme la guerre là bas loin certes redoutéemais pas encore assez proche pour être éprouvée comme l’abattoir ou l’élevage en batterie dont l’ombre plane au dessus de l’assiette comme cet hôpital que l’on longe juste un mur entre la danse des bien portants vaquant à leurs affaires et les lits de douleur les corps crucifiés Les gémissements la peur nue comme le mouroir rempli de vieillards hébétés au fond de ce charmant jardin devant lequel les parents futurs résidents poussent dans leurs landaus ceux là même qui dans un avenir inimaginable les y placeront vaguement coupables à l’autre bout du chemin de cette jeunesse riante en terrasse la vieillesse non accueillie la détresse étonnée devant le passage éclair du temps ce tempsqui dans l’instant n’existe pas et pourtant explose à la face de qui ne s’est pas tout au long du cheminactivement souvenu de l’envers de l’endroit du convexe du concave du face du pileGilles Farcet
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