Un scandale sexuel d’une ampleur sans précédent secoue actuellement la police camerounaise. Des hauts gradés de la police sont impliqués dans ce que les lanceurs d’alerte qualifient de « pornographie institutionnelle », impliquant lesbianisme et voyeurisme. La vidéo, largement diffusée, daterait du vendredi 25 juin 2025 et aurait été filmée dans un bureau officiel.
Au cœur de l’affaire se trouve le commissaire divisionnaire Josué Ossomo, alors chef de la police de la région Centre, accusé d’avoir filmé les scènes depuis son siège dans le bureau officiel. Les vidéos, largement diffusées en ligne, montrent également l’agente de police Christelle Eboa, en service au commissariat central n° 1 de Yaoundé , et un autre commissaire de police non identifié. Paul Chouta a critiqué la situation, affirmant qu’elle témoigne d’une « République en plein effondrement » et d’une « hypocrisie institutionnelle généralisée » .
Face à cette « trahison de la confiance publique » et à l’indignation générale, les réactions ne se sont pas fait attendre. Le délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguelé, a pris une décision ferme suite à la diffusion de vidéos compromettantes impliquant le délégué régional de police du Centre. Josué Ossomo, ancien délégué régional de police du Centre, a été remplacé par Emmanuel Mbiti Alinda. Ce dernier aurait été arrêté pour atteinte aux bonnes mœurs et démis de ses fonctions. Plusieurs autres sources confirment que Christelle Eboa et son compagnon présumé sont actuellement détenus au Groupement mobile d’intervention n°1 (GM1) à Yaoundé.Cette affaire, qualifiée par les internautes de démonstration inquiétante de laxisme moral et professionnel, porte gravement atteinte à l’image de la police et soulève de sérieuses questions sur la discipline, l’éthique et l’intégrité au sein de la police camerounaise.
