Carnet de voyage en Provence : sur la Viarhona, de Tarascon à Arles en vélo
Publié le 07 septembre 2025 par Erwan Pianezza
7 septembre 2025
A l’arrivée, Arles et son festival international de la photo. Je pose le vélo à coté du Jardin d’été de la maison jaune où séjournait le peintre Vincent Van Gogh, aujourd’hui siège de plusieurs expositions du festival In. Coté Off, on a plein de choses à voir, et à 200m du jardin d’été l’ambiance est en mode « septembre 2025 » avec ce doux parfum de révolte dont la galerie de Mamia Brestesche, algérienne de naissance, a fait son thème principal pour l’exposition du photographe Islem Haouati, de toutes les luttes. on y retrouve également Bruno Hadjij, et ses flous de bougé autour du soufisme. L’espace principal du Off offre une rétrospective Reporters Sans Frontières, un petit tour du monde en quelques dizaines de visuels. Un peu plus loin, pas loin des Arènes, on voyage dans les conflits Africains avec Jean Paul Delain, ancien de Médecins Sans Frontières.
Quelques heures de déambulation dans les ruelles de la ville donnent le ton d’une cité entièrement consacrée à la photographie et à une certaine forme d’engagement artistique dont la librairie Actes Sud est un emblème incontournable. L’arrivée dans la ville par le nord de la ViaRhona, voie cyclable qui court du Lac Léman à la Méditerranée, se fait par le petit village de Fourques, d’où l’on accède au grand pont de la voie rapide sous lequel un tunnel réserve quelques pépites d’art de la rue.
La vélo route qui nous a emmené de Tarascon / Beaucaire à Arles est une ligne droite longeant la départementale D15, sur les bords du Rhône. A Beaucaire, nous longeons la centrale photovoltaïque, l’une des plus grandes de France puisqu’elle totalise 36 000 panneaux pour une puissance crête de 9 MWc, sur surface de 15 hectares enherbés, permettant de produire l’équivalent d’une consommation pour près de 7000 habitants.