Introduction
Le survivalisme est une démarche de préparation face à l’imprévu. Si certains l’associent à des scénarios extrêmes, il s’agit bien plus souvent de se préparer à des crises réalistes : coupures d’électricité, pénuries, catastrophes naturelles ou encore confinements prolongés. Dans tous les cas, une question revient régulièrement : vaut-il mieux survivre en ville ou en campagne ?
L’environnement dans lequel nous vivons influence directement nos chances de résilience. En milieu urbain, la densité de population et la dépendance aux infrastructures créent des avantages immédiats mais aussi des vulnérabilités majeures. En zone rurale, l’espace, la proximité de la nature et la possibilité d’autonomie sont des atouts évidents, mais ils s’accompagnent d’un isolement qui peut devenir problématique.
Les événements récents ont illustré ces contrastes. La tempête de 1999 en France a plongé des millions de foyers, surtout urbains, dans le noir. La canicule de 2003 a révélé les limites des grandes villes face à une crise sanitaire. Plus récemment, la pandémie de COVID-19 a montré à la fois la fragilité de l’approvisionnement urbain et les difficultés d’isolement en campagne.
