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Croisière en Alaska (8ème journée)

Publié le 17 septembre 2025 par Go11

Notre navire a atteint Seattle, vers 6 h du matin. Nous y avons pris un dernier petit-déjeuner, libéré notre cabine et entamé le fastidieux débarquement de ses 4 000 passagers. Nous avons été répartis en groupes et avons dû attendre dans l'un des salons publics jusqu'à ce que notre groupe soit appelé. 

Croisière Alaska (8ème journée)Dans l'ensemble, nous avons apprécié l'expérience, mais nous avons été fortement déçus quand le capitaine a décidé de faire demi-tour le quatrième jour sans raison valable ni compensation financière ! En réalité, nous avons réalisé que nous n'avions pas eu ce pour quoi nous étions venus, à savoir admirer les magnifiques paysages d'Alaska. 

Nous en avons conclu que ces croisières relevaient davantage du battage médiatique et du mensonge que de fournir des itinéraires aussi pittoresques que promis. Nous avons constaté que les croisières ont pour but principal de séparer les passagers de leur sous (les excursions et les boissons sont excessivement chères), de créer une addiction à ce type de voyage de loisirs et d'offrir toutes sortes d'occasions de dépenser d’avantage dans leurs casinos, leurs immenses magasins de bijouteries, ainsi que dans leurs galeries d'art. 

Ces compagnies font des affaires d’or. La traille de la branche, à l’échelle mondiale, se rapproche des 60 milliards de dollars. Pour la seule année 2024, Norwegian Cruise Line Holdings Ltd. a enregistré un chiffre d'affaires record de 9,48 milliards de dollars (en hausse de 11 % par rapport à 2023) et un bénéfice net de 910,3 millions de dollars (en hausse de 448 % par rapport à 2023). 

La compagnie a également enregistré une forte hausse de son bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement, qui a progressé de 32 % pour atteindre le niveau record de 2,45 milliards de dollars. Pas vraiment votre œuvre caritative préférée ! 

Tout cela pour dire que cette expérience était bien, mais nous n'avons pas envie de la refaire… Nous avons ensuite pris une navette pour l'aéroport de Seattle-Tacoma, avons décollés avec 30 minutes de retard, survolé le mont Rainier qui toute comme le Mont Blanc a vu des jours bien meilleurs et avons atterri à Salt Lake City, dans la section tres éloignée attribuée à Alaska Air. 

Il nous a fallu 30 minutes pour retrouver à pied l’arrêt de taxi. Enfin, nous en avions fini avec la croisière, sa routine, son ambiance claustrophobe, et étions prêts et heureux de retrouver notre chez-nous !


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