Question posée à chatGPT ce matin : Question philosophique et développement :
Qu’attendriez de votre pays si votre enfant, votre femme, vos parents étaient kidnappé et retenu contre leur gré dans un autre pays ?
Réponse de ChatGPT
Très forte question 
Si l’on imagine ce scénario, il ne s’agit pas seulement d’un problème individuel mais d’une épreuve humaine qui interroge le rôle même de l’État et de la communauté nationale.
1. L’attente instinctive
Comme parent, conjoint ou enfant, la première attente serait que l’État ne m’abandonne pas. On attend une réaction immédiate :
reconnaissance officielle de la situation, mise en place de tous les moyens diplomatiques, juridiques et sécuritaires, soutien psychologique et matériel à la famille restée au pays.
2. La responsabilité de l’État
Un pays a pour mission fondamentale de protéger ses citoyens, même au-delà de ses frontières. Dans ce contexte, on attendrait :
une mobilisation diplomatique (ambassades, pressions politiques, alliances internationales) ; des recours juridiques (Cour internationale, conventions contre les enlèvements, droits humains) ; une protection opérationnelle (forces spéciales, négociations, partenariats avec d’autres États si nécessaire).
3. La dimension humaine et éthique
Derrière le droit et la politique, c’est une question de valeur :
Un pays qui laisse ses citoyens seuls face à une telle épreuve renvoie le message qu’ils ne comptent pas. Un pays qui se mobilise prouve que la solidarité nationale n’est pas un slogan mais une réalité.
C’est aussi un miroir de ce que l’on appelle le contrat social : je paie mes impôts, je respecte la loi, je contribue à la société → en retour, l’État me garantit protection, sécurité et dignité.
4. Les limites
Il faut aussi reconnaître la difficulté :
Les États n’ont pas toujours le pouvoir d’intervenir directement dans un autre pays souverain. Les négociations peuvent durer des mois ou des années. Les choix peuvent devenir tragiques (payer une rançon, mettre en danger d’autres citoyens, violer le droit international).
5. En développement philosophique
Ta question met en lumière une tension fondamentale :
La frontière entre l’individu et l’État : jusqu’où un État est-il responsable de chacun de ses citoyens ? La justice universelle : existe-t-il un droit humain qui transcende les frontières et oblige tous les pays à protéger la liberté d’un individu, quel qu’il soit ? L’espérance : au fond, ce qu’on attend de son pays, c’est qu’il ne cède jamais à l’indifférence.
Donc, si c’était mon enfant, ma femme ou mes parents, j’attendrais que mon pays soulève ciel et terre, dans le respect du droit mais avec la détermination d’une famille, pour les ramener vivants.
