Suite à notre récente croisière, ma femme et moi avons attrapé un terrible rhume qui a duré une semaine entière. Conclusion plutôt décevante de ce qui aurait du être une agréable période ! Les croisières, indicateur économique à retardement, vont enregistrer aux États-Unis un nombre record de passagers en 2025 autour des 19 millions !
Pas surprenant qu’elles génèrent aussi ce genre de problème. Les maladies respiratoires comme le rhume et la grippe sont assez courantes sur les navires de croisière, surtout sur les plus grands comme notre navire de 4 002 passagers, qui affichait complet.
En effet, les maladies s’y propagent très aisément. D’abord il y a cette promiscuité : espaces de restauration partagés, salles de spectacle, ascenseurs et couloirs qui favorisent les contacts trop rapprochés.
De plus, une énorme diversité d’individus avec des passagers et un équipage venant de partout, apportant avec eux des virus en tous genres. Sans oublier l'air recyclé. Bien que de nombreux navires utilisent désormais des filtres à air mécaniques haute efficacité (HEPA) capturant 99,97 % des particules de 0,3 micron, les environnements clos présentent toujours des risques de transmission. Dois-je également mentionner tout ce que nous touchons, des rampes, aux boutons d'ascenseur et aux ustensiles de buffet ?

Dès que notre infection respiratoire s’est manifestée, nous avons immédiatement fait un test Covid, qui s'est révélé négatif.
Restent le VRS, des microbes gastro-intestinaux comme le norovirus, fréquemment présents en croisière. Bien sûr, se laver les mains fréquemment et éviter les agglutinations de gens seraient utiles. Bien s'hydrater serait également bénéfique, mais il y a toujours un côté fataliste en chacun de nous.
Le mieux est d'éviter ce genre d'environnements, c'est pourquoi j'ai ôté l'application de cette croisière de mon téléphone !
