En vieillissant, je constate une baisse d'énergie. Même si la baisse ressentie cette année était plus marquée, je présume que c’était dû en grande partie à une baisse de la VO₂max. En réalité, ça doit être corrélé à une diminution des capacités physiologiques, exprimées en watts pour nous donner une image tangible, presque mécanique, de notre vitalité.
Si la VO₂max est la référence absolue en matière de capacité aérobie, la puissance en watts, notamment en cyclisme, donne une mesure directe de la capacité d'effort corporelle. Si l'on examine la relation entre l'âge et la puissance exprimée en watts, la plupart des données disponibles proviennent des performances cyclistes, notamment la « puissance au seuil fonctionnel » (FTP), qui correspond à la puissance maximale qu'une personne peut maintenir pendant environ une heure.
L'étude que j'ai consultée semble malheureusement basée uniquement sur des sujets masculins. Notre puissance maximale se situe généralement entre 25 et 35 ans. Ensuite, on observe une baisse progressive, d'environ 1 à 2 % par an après 40 ans.

Le tableau illustrant ce phénomène nous mène jusqu'à 99 ans et nous donne un aperçu édifiant de ce qui nous attend entre 70 et 80 ans et au-delà.
Demain, nous examinerons comment cette sombre réalité évolue au fur et à mesure que nous gagnons en maturité…
