Europa League : Belle victoire du FCB face à Stuttgart

Europe League phase de groupe

Le FC Bâle retrouve l’Europe avec deux visages : en Europa League, le club rhénan affiche une efficacité offensive correcte, tandis qu’en Ligue des Champions, les chiffres rappellent la difficulté de rivaliser avec les cadors. Analyse des statistiques et des enjeux à venir.

FC Bâle : entre coups d’éclat et fragilités, le défi européen continue

FC Bâle – VFB Stuttgart 2:0

3’ 1:0 A. Ajeti 84’ 2:0 X. Shaqiri (M. Broschinsky l ‘a poussé de la tête mais il semblerait que le ballon était déjà rentré ! )

Joie des Bâlois à la fin du match

Un club habitué aux joutes européennes

Le FC Bâle n’est pas un novice sur la scène européenne. Avec quatre qualifications historiques en huitièmes de finale de Ligue des Champions (2002-03, 2011-12, 2014-15 et 2017-18) et une demi-finale d’Europa League en 2013, le St. Jakob-Park a vibré plus d’une fois au rythme des grandes soirées européennes.

Cette saison encore, Bâle est présent sur les deux tableaux, mais ses performances varient selon la compétition.

Les chiffres qui parlent

Europa League : 3 buts inscrits en 2 matchs (1,5/match), 2 buts concédés (1/match), 46 % de possession moyenne, 76,5 % de passes réussies. Ligue des Champions : 1 but marqué en 2 matchs (0,5/match), 3 encaissés (1,5/match), 49,5 % de possession, 86,5 % de passes réussies.

Ces statistiques révèlent un paradoxe : en Ligue des Champions, Bâle parvient à mieux contrôler le ballon et à jouer plus proprement dans ses transmissions, mais cette maîtrise ne se traduit pas en buts. À l’inverse, en Europa League, l’équipe est plus tranchante devant le but, même si sa précision technique est moindre.

Le choc face à Stuttgart

Dans son groupe d’Europa League, Bâle s’apprête à affronter Stuttgart, actuel vainqueur de la Coupe d’Allemagne. Le duel est attendu comme un véritable test.

« C’est un match à haut risque, mais nous savons que l’atmosphère de Bâle peut transformer notre équipe », glisse un membre du staff rhénan. Du côté allemand, l’entraîneur Sebastian Hoeneß a rappelé qu’il « ne voyait pas Stuttgart comme outsider », tout en soulignant que « jouer au St. Jakob-Park n’est jamais un cadeau ».

Forces et faiblesses

Points forts : un collectif habitué aux compétitions européennes, une capacité à se transcender à domicile et une efficacité offensive correcte en Europa League. Points faibles : un déficit d’efficacité en Ligue des Champions, une défense parfois friable (1,5 but encaissé par match en C1) et une possession stérile.

Le verdict

Le FC Bâle reste un club capable de coups d’éclat européens, mais ses chiffres montrent qu’il lui manque encore de la constance et de la lucidité dans les grands rendez-vous. Face à Stuttgart, l’occasion est belle de confirmer son efficacité offensive et de s’affirmer à nouveau comme une place forte du football suisse sur la scène continentale.

Dommage que Shaqiri ne fait pas partie de la sélection de l’équipe de Suisse la star du championnat a annoncé sa retraite internationale après le dernier Euro.