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Épisode 1 : dans la tête de Steve Jobs !

Publié le 06 octobre 2025 par Axonegroup

Col roulé noir Issey Miyake, jean 501, sneakers New Balance, Steve Jobs monte sur la scène du Yerba Buena Center de San Francisco ce 27 janvier 2010. Ce jour-là, il ne présente pas une simple mise à jour produit. Il pose une question qui ouvre un nouveau chapitre du numérique : « Is there room for a third category of device? » (Y a-t-il de la place pour une troisième catégorie d’appareil ?)

Entre le smartphone étriqué et le laptop du siècle précédent, il imagine un nouvel outil. Quelque chose de plus disruptif, plus versatile, plus personnel. Un objet que l’on n’utilise pas comme une machine, un énième device, mais comme une extension naturelle de soi-même.

Et ce nouvel outil, c’est l’iPad.

Dès cette keynote, Steve Jobs pose les bases : l’iPad n’est pas un iPhone XL, et ce n’est pas un MacBook light. Il insiste sur ce point : « The bar is pretty high — it has to be better at these key tasks: browsing, email, photos, video, music, games, and eBooks. »

L’iPad doit être supérieur (en tant qu’outil) concernant les usages quotidiens et personnels. Un appareil grand public, pour ceux qui créent et qui réfléchissent. Ce n’est pas un poste de travail, c’est un outil de vie.

L’une des grandes forces de l’iPad réside dans sa manipulation directe : pas de souris, pas de clics, pas de clavier physique : On touche, on glisse, on écrit, on dessine, on zoome avec les doigts.

En 2015, Apple commettra un crime de lèse-majesté en créant un stylet dédié : l’Apple Pencil. Mais les puristes (dont je fus) ont dû se rendre à l’évidence : cela a renforcé le positionnement original de l’iPad ! Et cela lui a conféré un rôle que personnellement je revendique concernant ce device : un cahier numérique (nous y reviendrons dans le prochain article de la série).

Un espace libre, sans curseur, sans dossier, sans menu déroulant (nous reviendrons d’ailleurs ultérieurement sur ces aspects à corréler avec l’iPad OS26). Un endroit pour penser avec sa main.

Et si vous faites quelques recherches rapides sur Internet vous observerez très vite que beaucoup tentent de faire rentrer (de force ?) l’iPad dans une case, une catégorie numérique déjà existante. Quel est le système de fichiers, peut-on ajouter un clavier, quid du multitâches, peut-on tout faire avec, va-t-il remplacer mon ordi ? Mais toutes ces questions (ces pages et ces vidéos qui s’étalent sur internet) sont à côté de la plaque ! Quand la pomme tombe de l’arbre, Newton s’intéresse moins au fruit mûr qu’à la pesanteur qu’il en déduit… L’iPad n’est pas fait pour remplacer, il est fait pour ré inventer, pour innover, pour imaginer, créer, concevoir ce qui n’existe encore que sous forme d’idée dans l’esprit de l’utilisateur.

Dans un monde saturé de notifications, de réunions et de fenêtres ouvertes, l’iPad permet autre chose :

  • Le calme,
  • L’écriture,
  • La pensée visuelle,
  • La planification claire.

Il devient le lieu numérique où l’on pense vraiment. Où l’on prend du recul, où l’on trace ses priorités, où l’on capture ses idées avant qu’elles ne s’échappent.

Steve Jobs n’a pas inventé un produit de plus.
Il a proposé une nouvelle catégorie d’objet numérique, à mi-chemin entre le papier et le pixel, entre l’objet numérique et l’outil personnel, entre l’analogique et le digital…

L’iPad n’est pas un “entre-deux” outils informatiques (quelque chose entre le téléphone et l’ordi) : C’est une autre voie. Celle de l’interface naturelle, du cahier numérique, de l’outil de pensée moderne.

Dans le prochain article, je vous montrerai comment transformer concrètement votre iPad en cahier numérique : Pas pour consommer. Mais pour créer, organiser, prioriser.

Steve Jobs n’est plus, mais son œuvre perdure… Gageons que la marque a la pomme saura faire fructifier l’héritage ! Et pourquoi pas dans le Vision Pro (et l’interface Liquid Glass) ? (Je reviendrai sur ce point pour clôturer la série !…)


Post réalisé avec passion avec les outils suivants : iPad Pro 13 pouces M4 iPadOS 18, Apple Pencil Pro, Apple Magic Keyboard, xMind for iOS, Microsoft Word for iPad, ChatGPT Plus v.5 (qui m’a été d’une aide précieuse dans la rédaction de cette série d’articles).


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