Pourquoi le projet de loi de finances du gouvernement Lecornu fait trembler toute la filière
Depuis 2021, le marché du CBD s’est imposé comme l’un des rares secteurs de bien-être à avoir créé de la valeur, de l’emploi et de la transparence en France. Des milliers de boutiques, des centaines de producteurs, des dizaines de marques — dont Lord Of CBD, acteur français installé à Paris et Coignières — ont investi pour bâtir un modèle légal, responsable et conforme aux normes européennes.
Mais voilà : le Projet de Loi de Finances 2026 (PLF 2026), porté par le Premier ministre Sébastien Lecornu, pourrait bien changer la donne. Sous couvert de réforme fiscale, ce texte menace de déstabiliser profondément la filière CBD française, en la traitant comme… du tabac.
Une confusion inacceptable pour des milliers de consommateurs et de professionnels.
Qu’est-ce que le PLF 2026 ?
Le PLF 2026 est le projet de budget annuel de l’État français. Présenté à l’automne 2025, il vise à combler le déficit public en trouvant de nouvelles recettes fiscales. Parmi les cibles désignées : les produits dits « inhalables ».
Et c’est là que le bât blesse : les fleurs de CBD, les résines et les pré-rolls – pourtant sans nicotine, sans tabac, et respectant le taux légal de THC inférieur à 0,3 % – pourraient être soumis à la même taxation que les cigarettes.
En clair : le gouvernement envisage une accise spécifique sur les produits à base de CBD « fumables », qui s’élèverait à 25,7 % du prix, plus 18 € par kilogramme de produit vendu.
Une mesure qui ferait bondir les prix et plongerait des centaines de boutiques dans le rouge.
Les détails ne sont pas encore gravés dans le marbre, mais la logique est déjà là : assimilons les fleurs de CBD à du tabac, et tout deviendra plus simple pour l’administration fiscale.
CBD = Tabac ? Une absurdité sanitaire et juridique
Assimiler le CBD au tabac n’a aucun sens, ni sur le plan scientifique, ni sur le plan réglementaire.
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Le CBD n’est pas une drogue : la Cour de justice de l’Union européenne l’a rappelé en 2020.
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Le CBD ne contient pas de nicotine, ni aucune substance addictive.
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Le CBD n’a pas d’effet psychotrope : il ne « défonce » pas, il apaise.
Et pourtant, le PLF 2026 veut lui appliquer la même fiscalité et la même distribution que les cigarettes.
Pourquoi ? Parce que le gouvernement cherche de nouvelles recettes faciles.
Et parce qu’il est plus simple de confondre que de comprendre.
Une mesure qui frapperait tout un écosystème
Si le texte était adopté en l’état, les conséquences seraient dévastatrices pour la filière :
1. Les prix du CBD exploseraient
Taxer les fleurs et résines de CBD reviendrait à augmenter leurs prix de 25 à 40 % en moyenne.
Les petites boutiques et les producteurs artisanaux, qui margent souvent entre 20 et 30 %, seraient les premiers à disparaître.
Les clients, eux, paieraient plus cher pour le même produit – voire, à terme, se tourneraient vers des circuits parallèles.
2. La vente en ligne menacée
Autre point critique du PLF 2026 : l’idée de réserver la vente des produits taxés à des établissements agréés, comme les bureaux de tabac.
Cela signifierait, dans les faits, la fin de la vente en ligne de fleurs et résines CBD, un canal pourtant essentiel pour des milliers de consommateurs français et européens.
Lord Of CBD, par exemple, livre dans toute l’Europe dès 39 € d’achat. Une telle mesure réduirait considérablement l’accès à des produits sûrs, testés et légaux, au profit d’un circuit ultra-centralisé.
3. Un marché noir relancé
Plus les règles sont absurdes, plus les contournements apparaissent.
Si le PLF 2026 applique une fiscalité injustifiée et ferme la porte du commerce légal, le marché noir reprendra la main :
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produits importés sans contrôle,
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taux de THC non vérifiés,
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absence totale de traçabilité.
Autrement dit : le consommateur sera le premier perdant.
4. Un coup porté à la filière agricole française
Des centaines d’agriculteurs cultivent aujourd’hui du chanvre légalement, créant une économie circulaire, locale, écologique.
La taxation proposée pourrait rendre ces productions non rentables, au profit d’importations venues d’Europe de l’Est ou du Canada.
On parle donc non seulement d’un problème fiscal, mais d’un sabotage industriel.
Pourquoi cette mesure est injuste
Le gouvernement prétend vouloir « harmoniser » le régime des produits inhalables. Mais dans les faits, cette approche assimile le CBD au tabac sans aucune justification sanitaire.
L’objectif n’est pas la santé publique, mais la collecte budgétaire.
Car si la santé était au cœur du projet, on s’attaquerait au tabac (responsable de 75 000 morts par an), pas au CBD — une molécule reconnue pour ses effets apaisants, anti-inflammatoires et anxiolytiques.
Ce qui se joue ici, c’est une injustice réglementaire :
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Les acteurs du CBD respectent la loi, testent leurs produits, publient leurs analyses, vendent sous contrôle.
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Et pourtant, ce sont eux qu’on punit, pendant que le tabac reste en vente libre à chaque coin de rue.
Lord Of CBD : notre position
Chez Lord Of CBD, nous croyons en une filière française transparente, responsable et respectueuse de la loi.
Nos fleurs CBD, huiles, résines, mélanges pour chicha et tisanes bio sont conçus dans le respect des normes européennes, avec un taux de THC ≤ 0,3 %, et des analyses de laboratoire disponibles pour chaque lot.
Nous avons choisi la voie de la qualité, de la conformité et du bien-être.
Le PLF 2026 menace cet équilibre.
Taxer le CBD comme le tabac, c’est nier :
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la différence entre un produit de détente et un produit de dépendance,
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la distinction entre le bien-être naturel et le vice fiscalisé,
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et surtout, l’effort collectif que nous avons fourni pour bâtir un marché légal.
Nous refusons cette assimilation injuste.
Et pour vous, consommateurs, que changerait le PLF 2026 ?
Si cette loi passe :
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les fleurs CBD pourraient devenir jusqu’à 40 % plus chères ;
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certaines références disparaîtraient du catalogue, faute de rentabilité ;
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la vente en ligne de produits fumables pourrait être interdite ou restreinte ;
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les buralistes deviendraient les seuls revendeurs autorisés ;
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la diversité et la transparence du marché seraient compromises.
Autrement dit : moins de choix, moins de liberté, moins de confiance.
Un débat politique, mais aussi éthique
Le gouvernement français choisit de traiter une filière bien-être comme une menace fiscale.
Pourtant, le CBD représente tout l’inverse :
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un moyen de réduire la consommation de tabac,
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une alternative naturelle aux anxiolytiques chimiques,
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un secteur économique en plein essor (plus de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel en France).
Les responsables politiques devraient encourager cette dynamique, pas l’étouffer.
Les risques pour les marques françaises
Si le PLF 2026 est adopté sans aménagement :
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des acteurs comme Lord Of CBD, Buddha Farm’s ou Pure Extract CBD devront revoir leur modèle,
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les emplois dans la filière (production, logistique, marketing) seront menacés,
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et la souveraineté agricole française reculera au profit d’importations étrangères.
C’est une logique à contre-courant : alors que le reste de l’Europe encadre et valorise le chanvre, la France s’apprête à le taxer jusqu’à l’asphyxie.
Ce que nous demandons
Nous appelons à une concertation nationale entre les pouvoirs publics, les professionnels du CBD et les acteurs de la santé.
L’objectif : établir une réglementation claire, stable, et adaptée à la réalité du marché.
Le CBD mérite mieux qu’une confusion fiscale.
Les professionnels proposent déjà des solutions :
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une distinction claire entre produits fumables et non fumables,
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une accise proportionnée au risque réel (quasi nul pour le CBD),
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une autorisation encadrée de la vente en ligne,
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un soutien aux producteurs français.
Ces mesures sont réalistes, équilibrées et protectrices. Encore faut-il que le gouvernement les écoute.
Mobilisation : ne laissons pas le CBD devenir un bouc émissaire
Le PLF 2026 n’est pas encore voté. Tout peut encore évoluer.
Mais le silence profite toujours à ceux qui écrivent les lois.
C’est pourquoi Lord Of CBD appelle à la mobilisation de tous les acteurs de la filière et de tous les consommateurs.
Vous aimez vos fleurs, vos huiles, vos tisanes ?
Vous défendez une approche naturelle, responsable et légale du bien-être ?
Alors, faites entendre votre voix :
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partagez les informations,
-
interpellez vos députés,
-
soutenez les marques françaises engagées.
Le CBD n’est pas du tabac.
Le CBD n’est pas une échappatoire fiscale.
Le CBD, c’est une plante, un savoir-faire, une culture du bien-être que nous devons préserver.
Notre engagement
Chez Lord Of CBD, nous continuerons à :
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défendre la légitimité de la filière,
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informer nos clients avec transparence,
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travailler main dans la main avec les producteurs français et européens,
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et proposer des produits sûrs, traçables et conformes à la loi.
La France ne peut pas être la seule nation européenne à punir le chanvre au lieu de le valoriser.
En résumé
Le PLF 2026 de Sébastien Lecornu n’est pas une simple loi de finances : c’est un texte qui pourrait redéfinir le sort du CBD en France.
Sous couvert d’harmonisation fiscale, il menace :
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la viabilité économique d’un marché légal,
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l’emploi de milliers de personnes,
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la liberté de choix des consommateurs.
Taxer le CBD comme le tabac, c’est nier la réalité scientifique, punir les acteurs vertueux, et encourager les pratiques illégales.
La filière du CBD mérite un cadre clair, pas une sanction aveugle.
Et tant que cette bataille sera ouverte, Lord Of CBD restera du côté des consommateurs, des agriculteurs et de la raison.
