Là où Francis Cabrel faisait du taureau une figure digne et indignée, Nicolas Fraissinet en fait une créature vulnérable, presque humaine, livrée à l’incompréhension d’un monde qui célèbre la souffrance comme un spectacle. On n’est plus dans l’arène, mais dans la conscience : celle de l’animal, mais aussi celle du chanteur, qui semble porter ce texte comme un fardeau personnel. La canicule s'abat de nouveau sur nous. Les températures grimpent, les records tombent, et l'été devient, plus que jamais, une épreuve. Mais au-delà de la gêne et des alertes sanitaires, ce que révèle cette chaleur suffocante, c'est une troublante...
LES BRÈVES
