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Marianne Feder - Toi mon indien

Publié le 07 septembre 2008 par Slarue
Après « le nombril du monde »,un premier album farouchement swing et manouche, où elle nous invite à voyager « sans bagages » , entre le canal Saint Martin et la plage d’Ipanema, dans une caravane ou sur le fil d’un funambule , Marianne FEDER présente aujourd’hui son deuxième album intitulé « Toi mon indien », dont la sortie est prévue en octobre 2008.

Plus personnel et intime, « Toi mon indien » est un voyage intérieur, une respiration, une ode à la vie, à l’amour, au temps qui passe et nous échappe.. Si Marianne composait déjà toutes ses musiques dans son premier album, elle se révèle ici une plume gracile et nous dévoile ses fragilités, et ses dérives intérieures comme dans son morceau « Vent d’est » ou la fille de l’Est née à l’ouest :« Ralentis et profite du voyage intérieur, dans ma tête c’est le vagabondage, échouée Gare de l’Est, posée sur une trompette, c’est la danse de la mouette grisée par la tempête,bercée comme l’enfant par ce chant incessant, complètement à l’ouest, je rêve de ce vent d’est ».

Là encore, elle compose , écrit et arrange mais travaille cette fois-ci avec Daniel Yvinek qui réalise son album et de leur collaboration naît un bel univers fait de feu et de vent.

« Toi mon indien » est un mélange de textures et de genres qui s’inspirerait autant de Kusturica et de Tom Waits que du cinéma et des films de Tarantino ou d’Audiard. Dans cet album plus « groovy », Marianne invite les fanfares tzigano-rock de la Caravane Passe et de Ziveli pour la couleur slave-parisienne, et Toma Feterman, l’inventeur fou du serbo-parigot, à venir chanter avec elle.

Stéphane Guillaume avec sa clarinette basse et ses flûtes envoûtantes amène une couleur très personnelle allant de Mingus aux films noir tandis qu’Albin de la Simone et son compagnon inséparable Helmut, et Seb Martel à la guitare Surf apportent eux leur savoir faire rock’nroll et électriques !

Il y a bien sûr Daniel Yvinek le magicien aux milles sons qui joue lui–même tous les instruments possibles et imaginables allant de la contrebasse à la guitare-basse, ou de l’autoharp au Dobro… mais aussi Fabrice Moreau et Meyvélian Jacquot à la batterie, Cédric Legay au piano, François Hégron à la guitare, Benjamin Body à la Contrebasse… Enfin, Marianne chante en duo avec Alexis HK son grand ami « un blues à deux accords », composé et écrit ensemble. Elle enregistre au Studio Mercredi 9 et se laisse guider par les oreilles expertes de Fred Carryol qui fait le son et mixe son album.

The final touch est apportée par Peter Mew qui «masterise» au studio Abbey Road à Londres. Lepic & Colegram

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