En ce temps-là, tu sentais le sang pulser dans ton corps, tes jambes prêtes à s’élancer dans cent directions différentes. Tu brûlais d’espoir et d’envie, tu trouvais le monde excitant et immense, t’imaginant déjà en aventurier jamais rassasié de découvertes, de paysages, d’expériences. Et puis quelque chose de très pénible et de très stupide s’est produit, dont on t’avait pourtant prévenu mais que tu n’as pas vu ni senti venir. Tu es juste devenu un autre vieux con, bon pour la casse.
