Après avoir conduit une Tesla pendant plus de trois ans et demi, je suis toujours aussi satisfait de la voiture, exception faite, bien sûr, du comportement d'Elon Musk. Maintenant, mis à part son prix élevé, posséder et conduire une Tesla est-il à la portée de tous ? J'en doute fort.
Il y a quelques jours, je lisais un article sur Hertz, la société de location de voitures, qui se séparait d'une partie de sa flotte de Tesla. L'entreprise en avait probablement acheté bien plus que nécessaire. Louer un véhicule électrique à quelqu'un qui n'en a jamais possédé, ni même utilisé un, implique une période d'accoutumance plutôt musclée.
Les habitués des voitures thermiques qui louent une Tesla pour quelques jours, que ce soit pour affaires ou pour des vacances, doivent se familiariser avec une interface omniprésente, mais qui demande un certain temps d'apprentissage. Repensez à vos premiers contacts avec un ordinateur, une tablette ou un smartphone, si vous n'êtes plus adolescent. Vous vous souvenez sans doute de la désorientation et de la gêne ressenties au début ? Non seulement cela, mais en plus, il vous faut aussi télécharger des applications pour faire fonctionner la voiture, comprendre les principes de rechargement et d’autonomie ainsi que configurer des cartes de crédit pour les paiements, et la liste est longue …
C’est beaucoup plus simple si vous avez entre 25 et 50 ans, et la facilité d’assimiler ces tâches complexes diminue considérablement après ces tranches d’âge. L’expérience exige un vif désir d’apprendre activement, de se mettre l’écran de commande dans la tête, de comprendre les applications, de mettre en place les paiements et de penser à conduire plus efficacement.
En résumé, si vous ne possédez pas et ne conduisez pas déjà une Tesla, n’êtes pas très à l’aise avec la technologie et avez plus de 70 ans, préparez-vous à être submergé par la complexité et tout l’apprentissage qu’exigent les Tesla même sous leurs apparences extrêmement minimalistes.
