La semaine dernière, on attendait de la neige, mais celle-ci a boudé Park City et ses montagnes, avec une météo obstinément douce pour la saison. Cela m'a rappelé deux facteurs clés : précipitations et températures.
Pour avoir de la neige naturelle, il faut les deux, et en l'absence de précipitations, il faut du froid pour produire en dernier recours la neige artificielle. Sans froid, alors c'est la catastrophe, et cette nouvelle réalité pourrait bien confirmer que le réchauffement climatique s'installe lentement. Alors, à quoi faut-il s'attendre ? À une hausse continue des températures moyennes et, par conséquent, à une élévation de la limite des chutes de neige, ce qui signifie des saisons de ski beaucoup plus courtes et un avantage persistant pour les stations situées en très haute altitude, comme c'est le cas aujourd'hui dans l'hémisphère sud où la saison de ski se limite désormais à trois mois par an.
Si cela se produit, espérons que ce changement soit progressif et s'étale sur de très nombreuses années !
