Notre dernier billet sur ce salon datait de 2013, pourtant nous y étions retournés plusieurs fois. Pour cette édition, nous avons fait de très belles rencontres.

Première rencontre avec Maîkresse Karen, alias Karen Vogel, professeur des écoles et surtout illustratrice autodidacte. J’ai acheté son premier livre : Vis ma vie de maîkresse. Il raconte son quotidien dans le métier et en-dehors, d’une manière plus que réaliste. Je me suis retrouvé dans de nombreux dessins. La preuve, c’était le week-end et nous parlions boulot pendant qu’elle me dessinait. N’hésitez à parcourir son site Maîkresse Karen.
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Douglas Kennedy ou la dédicace improbable – faut-il vraiment encore présenter ce grand auteur ?? – Nous savions qu’il était au salon de Colmar et nous pensions juste l’apercevoir car nous étions persuadés de voir une immense file d’attente devant son stand. Que nenni ! Vite, vite, nous avons pris un livre et avons patienté quelques minutes avant de le rencontrer. Première chose, il nous a serré la main pour nous dire bonjour et au revoir, et seconde chose, il parle très bien français. Nous avons découvert cet auteur grâce à La femme du Ve. Nous avons adoré La poursuite du bonheur, L’homme qui voulait vivre sa vie et l’inquiétant Piège nuptial. Nous avons été plus que ravis de découvrir Douglas Kennedy en chair et en os, d’une simplicité désarmante !
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Clarisse Sabard ou la fidélité incarnée ! Plus de 14 ans que nous nous connaissons (avant même qu’elle entame une splendide carrière d’autrice) et 3 fois que nous nous retrouvons au Festival du Livre de Colmar comme si nous nous étions quittés la veille 🙂 C’est toujours un réel plaisir de lui demander des dédicaces. Notre moisson du jour à son stand : sa dernière comédie de Noël « La douce magie de Noël », ainsi que le deuxième volet de sa saga « Le secret des agapanthes » : « Stella et Hortense » (le premier volet m’attend patiemment dans ma pile à lire).
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Dès notre arrivée sur le Festival, nous nous sommes dirigés d’emblée vers le stand d’Agnès Ledig, romancière alsacienne connue et reconnue depuis plusieurs années. Nous avons déjà pu apprécier certains de ses romans – « Marie d’en haut » et « Juste avant le bonheur » – si émouvants et bouleversants (nos yeux rouges pendant la lecture peuvent en témoigner). Parmi ses livres exposés, je lis la 4ème de couv’ de, entre autres, « Répondre à la nuit ». Je ne sais pas pourquoi, mais ce titre me parlait… Une poignée de secondes plus tard, je me dis « Mais oui ! ». Tout en lui faisant dédicacer cette histoire prometteuse, je demande à Agnès Ledig : « Comment vous est venue l’idée du titre ? » Réponse : « C’est le titre d’une chanson en anglais » – Et là, mon visage s’illumine encore plus 😉 – : « Answer the night » ! Il s’agit d’une chanson d’Aime Simone !! Je n’ai plus qu’à me plonger dans le magnifique cadre qu’est la forêt vosgienne, qui m’a tout l’air d’être un personnage à part entière de cette aventure !
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