🇮🇷⚽ Coupe du monde 2026 : l’Iran boycotte le tirage au sort à Washington à cause des visas refusés par les États-Unis

La tension monte avant la Coupe du monde 2026. La Fédération iranienne de football a annoncé qu’elle boycottera la cérémonie du tirage au sort, prévue le 5 décembre à Washington, en raison du refus des autorités américaines de délivrer des visas à plusieurs membres de sa délégation.

❌ Des visas refusés : l’origine du boycott iranien

Selon la Fédération iranienne, plusieurs responsables – dont Mehdi Taj, président de la Fédération – n’ont pas obtenu leur visa pour se rendre aux États-Unis.

Le site sportif iranien Varzesh 3 précise que seuls quatre membres ont reçu le précieux document, parmi lesquels le sélectionneur Amir Ghalenoei.

Face à cette situation, les autorités iraniennes ont officialisé leur décision :

« Les décisions prises n’ont aucun rapport avec le sport. La délégation iranienne ne participera pas au tirage au sort de la Coupe du monde », a déclaré le porte-parole de la Fédération à la télévision d’État.

Mehdi Taj a également dénoncé une décision « purement politique », rappelant avoir interpellé Gianni Infantino, président de la FIFA, pour demander une intervention.

🌍 Un Mondial marqué par le retour en Amérique du Nord

Trente-deux ans après l’édition 1994, la Coupe du monde revient sur le continent américain.

Les États-Unis, le Canada et le Mexique co-organiseront le Mondial 2026, avec une large majorité des rencontres – dont la finale – disputées sur le sol américain.

Qualifié depuis mars, l’Iran figure dans le chapeau 2 selon les règles du tirage établies par la FIFA.

🔥 Un contexte géopolitique très tendu

Les États-Unis et l’Iran n’entretiennent plus de relations diplomatiques depuis plus de 40 ans. Malgré une tentative de rapprochement en avril autour du programme nucléaire iranien, les discussions sont aujourd’hui au point mort.

La situation s’est encore dégradée après l’attaque israélienne du 13 juin contre l’Iran, suivie d’un conflit de douze jours. Les États-Unis ont ensuite visé trois sites nucléaires majeurs, plongeant les négociations dans l’impasse.

tableau des matchs