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Aux origines des monstres mythologiques

Publié le 28 novembre 2025 par Taupo

 Nos ancêtres croyaient-ils vraiment aux monstres mythologiques ? Vignette de Boidinch

(J'ai eu le plaisir de participer de nouveau à la rédaction du script d'une vidéo parue sur la chaine de Benjamin Brillaud, Nota Bene [après une vidéo sur l'histoire de la médecine du cerveau et une vidéo sur le ténia] sur la thématiques des monstres mythologiques. Il s'agit d'une vidéo en étroit lien avec une planche de ma BD "L"Odyssée Évolutive". Pour vous en dévoiler les coulisses, voici la première version du script avant le travail de relecture et de reformulation par Jean de Boisséson)


Mes chers camarades, bien le bonjour ! Si on remontait dans le temps, à l'Antiquité, une époque où les croyances relevaient d’un bon nanar peplum, il serait probable de rencontrer pas mal de gens convaincus que des monstres titanesques se baladent dans la nature, ou qu'il existe des peuples aux allures dignes d'un film d'Heroic Fantasy. Aujourd’hui, ces croyances ont pratiquement disparu, notamment grâce au progrès et à l’accumulation de nos connaissances. En gros on pourrait dire que la science a contribué à mettre la plupart de ces histoires dans la catégorie des légendes et des mythes. Mais si je vous disais que la mythologie et les sciences ne sont pas si hermétiques l’une à l’autre que cela ? Partons ensemble à la découverte des origines et l’histoire de certains monstres mythiques !

Hydre de Lerne
Des monstres mythologiques, je vous en ai déjà parlé sur cette chaîne, notamment en relatant les exploits d'Héraclès/Hercule lorsqu’il réalisait ses douze travaux.

Jarre à eau étrusque Hydria, Héraklès et l'Hydre, vers 525 av. JC, Gary Todd Fragment de jarre montrant Héraclès contre l'hydre de Lerne. Céramique italiote à figures rouges. Italie du Sud, 375-340 avant J.-C. Exposition au Fritchburg Art Museum, Massachusetts (Etats-Unis).

Vous vous rappelez ?

“Extrait” : Second travail, Hercule doit tuer l’hydre du marais de Lerne : la bête à neuf têtes, dont une est immortelle. Hercule tente, comme le lion, de l’étouffer,  mais les cous de la créature l’enserrent. Il écrase les têtes : elles repoussent, et  même se dédoublent !

Et donc là, vous vous attendez à ce que je vous dise que l’hydre, ça n’existe pas ! Et vous avez… en partie raison.

Encyclopaedia londinensis, ou dictionnaire universel des arts, des sciences et de la littérature Londres : Imprimé pour le propriétaire, par J. Adlard  

Si on parle de l’Hydre de Lerne, sorte de bestiole géante avec plein de têtes qui repoussent, alors vous pouvez être rassurés (ou déçus si vous êtes fans de Kaiju) car on a jamais retrouvé de créature à 7 ou 9 têtes et avec de telles proportions gigantesques. Par contre, il existe bel et bien un organisme avec des capacités de régénération incroyables découvertes par le Zoologue suisse Abraham Trembley.

Portrrait d'Abraham Trembley Mémoires pour l'histoire des polypes

Comme pour la gigantesque bête du marais de Lerne, Trembley trouve son organisme dans des eaux stagnantes. Mais au début, il n’arrive pas à savoir s’il s’agit d’un animal ou d’un végétal…

M0010804 The Polype. Hydre

C’est son collègue René Antoine Ferchault de Réaumur qui va lui confirmer qu’il s’agit d’un animal et qui le surnomme “Polype d’eau douce” parce qu’il a une bouche entourée de tentacules... comme un poulpe. Poulpe, polype, même étymologie en grec qui signifie beaucoup de pieds.  Niveau ressemblance avec un monstre mythologique, il faudra repasser puisque le polype dépasse rarement les 15mm de haut. Mais par contre, niveau régénération, c’est pas de la blague ! Abraham Trembley a documenté comment, si l’on tranche la tête de l’animal ou si on le découpe en deux, la partie manquante repousse au bout de quelques jours ! La science moderne a confirmé les résultats de Trembley et aujourd’hui on sait même obtenir 100 polypes à partir d’un seul individu ou d’en reformer un à partir de cellules dissociées dans un blender !

Régénération d'une hydre passée au blender

Ces impressionnantes prouesses de régénération, décrites par Trembley, inspireront le naturaliste suédois Carl von Linné lorsqu’il réalisera sa classification du vivant et , il nommera ce tout petit polype Hydra comme le gigantesque monstre antique.

Carl von Linné

On voit bien avec cette histoire d’hydre que la science peut s’inspirer de la mythologie. Mais existent-ils des cas où ce sont des phénomènes naturels bien réels qui auraient inspiré les mythes ? Certains pensent que oui, mais pour comprendre leurs hypothèses, il faut s’intéresser à un autre héros de la Grèce antique : Ulysse.
Fossiles et Cyclopes :
Dans l’Odyssée, le poète Homère nous raconte comment Ulysse et son équipage ont fait la rencontre du cyclope Polyphème. Sur le chemin du retour de la guerre de Troie, ils débarquent sur une île remplie d’une tribu de bergers géants qui vivent dans des grottes et élèvent des moutons. Homère ne nous décrit pas le visage de ces géants mais comme cyclope signifie en grec “œil rond”, cela a vite été interprété par la présence d’un seul gros oeil. C’est bourré d’étymologie cet épisode ! Mais retournons à nos moutons, enfin plutôt ceux d’un cyclope appelé Polyphème. Ulysse et ses copains ont eu la mauvaise idée de visiter sa grotte et de commencer à se faire un petit méchouis avec les provisions du géant. Du coup, quand Polyphème débarque, bien vener, il bloque la sortie de sa grotte avec un gros rocher et il commence à grailler les potos d’Ulysse comme des petits fours. Alors, évidemment, les grecs veulent se sortir de ce pétrin et ils proposent à Polyphème… un petit baril de vin pour faire accompagner le goût de la chair humaine crue. Mais en vrai, c’est malin puisqu’ils veulent que leur hôte tombent dans les bras de morphée. Et ça marche ! Du coup ils bricolent une lance en bois, qu'ils chauffent bien comme il faut dans un feu et ils envoient cette lance enflammée droit dans l'œil de Polyphème pendant qu'il roupille comme un bébé. Résultat des courses ? Le géant se réveille en hurlant de douleur, aveuglé comme une taupe. Il aura beau tatonner de ses mains, il ne trouvera pas Ulysse et son équipage qui s’accrochent au ventre des moutons du cyclope pour s’éclipser de sa grotte… sans même jeter un œil derrière eux…

Détail du col de l'amphore de Polyphemus (Sarah Murray) Amphore de Polyphemus (amphore d'Éleusis), vase portant le nom du peintre Polyphemus, amphore à col proto-attique, vers 650 av. J.-C., musée archéologique d'Éleusis. Photo de Panegyrics of Granovetter (Sarah Murray).
Polyphème aveuglé

Polyphème et les habitants de son île ne sont pas les seuls cyclopes qu’on peut trouver dans la mythologie Grecque. Il y a par exemple trois autres cyclopes qui apparaissent dans la théogonie d’Hésiode : Brontès, Stéropès et Argès. Ce sont les forgerons qui vont façonner de supers éclairs pour Zeus, et la description qu’en fait Hésiode parle bien d’un seul œil au milieu du front.

La forge des Cyclopes par Cornelis Cort (1572).

Mais même si on les retrouve dans plusieurs histoires de l’antiquité, ça vous fait une belle jambe. J’vous dis que j’ai vu un cyclope ce matin, vous allez me répondre “mon oeil, oui !”. Et bien il est fort probable que des grecs de l’antiquité aient été convaincus de l’existence de ces monstres à travers des preuves fossiles ! Jugez-plutôt : si vous aviez trouvé un crâne comme celui-ci dans une grotte avec plein d’autres ossements, est-ce que vous auriez pas imaginé avoir trouvé la preuve des dires d’Homère ?

Comparaison crâne de Mammouth et portrait de Cyclope

Dans son livre “Les premiers chasseurs de fossiles”, Adrienne Mayor explique que les civilisations antiques grecques et romaines du pourtour méditerrannéen coïncident avec des sites gorgés de fossiles très faciles d’accès.

 The First Fossil Hunters: Dinosaurs, Mammoths, and Myth in Greek and Roman Times      Adrienne Mayor

Elle cite par exemple un Fémur fossile géant (probablement de rhinocéros laineux) disposé dans l’acropole de Nichoria, en Messénie. Peut être que ce n’est pas étonnant alors que le site était réputé pour avoir été témoin des combats entre dieux et titans…

Figure4.12 - Adrienne Mayor

En 1914, un paléontologue autrichien nommé Othenio Abel, a émis l’hypothèse que d’autres fossiles pourraient être à l’origine du mythe des cyclopes. Selon lui, les îles du pourtour méditérannéen sont riches en crânes fossilisés qui possèdent un gros trou au milieu du front, et qui appartenaient à des espèces de mammouths et d’éléphants nains. Oui oui, vous avez bien entendu des îles sur lesquelles vivaient des tous ptits mastodontes comme l’espèce Palaeoloxodon falconeri  qui ne dépassait pas le mètre au garrot.

Palaeoloxodon falconeri

Des espèces qui rétrécissent au lavage, c’est très courant en évolution lorsque des populations se retrouvent isolées sur des îles. On appelle ça du nanisme insulaire, et on a plein d’exemples d’espèces fossiles riquiqui comme des mammouths nains en Sardaigne, des hippopotames pygmés en Crète et même des dinosaures miniatures en Roumanie !

Et comme Othenio Abel, il sait qu’il existe plein de fossiles de ptits pachydermes en Chypre et ailleurs, il envisage que les anciens grecs aient interprété ces gros crânes avec un trou au milieu comme étant des crânes de cyclopes.

Sauf que le trou au milieu, ben ça n’a rien à voir avec une orbite oculaire ! C’est le conduit nasal de l’animal en fait !

Ce qu’on peut prendre pour l’emplacement d’un gros gros œil unique, c’est en fait le début de la trompe, comme chez les éléphants de notre ère !

Masao KINOSHITA Half Bone Elephant

Les yeux, ils se trouvent de part et d’autre du crâne. Mais comme les éléphants, ça se baladaient pas trop souvent en Grèce antique, Othonio Abel pensait que l’erreur d’interprétation des Grecs était assez logique  Parmi la communauté des historiens et des paléontologues, tout le monde n’est pas convaincu par les conclusions d’Abel, et le paléontologue Eric Buffetaut dit notamment de lui, je cite “qu’Abel avait beaucoup d'idées intéressantes sur le folklore des fossiles et l'histoire des débuts de la paléontologie, mais il était enclin à des explications inventées de toutes pièces qui allaient au-delà de ce que les faits suggéraient réellement”. Mais il existe des liens entre fossiles et créatures mythiques plus robustes, comme l’exemple du dragon de la ville autrichienne de Klagenfurt.

La légende médiévale autour de ce monstre a en effet été reliée à un gros crâne de rhinocéros laineux.

Donc vu que pour le mythe des cyclopes, y’a encore débat, je vous propose… de multiplier les points de vue. En même temps, ce serait dommage d’avoir un regard unique sur la question. En effet, des savants pensent qu’il existe d’autres pistes permettant d’expliquer le mythe des cyclopes et d’autres créatures fantastiques : les malformations congénitales.
Malformations et Cyclopes (et autres créatures) :
Dans la BD “l’odyssée évolutive”, l’illustrateur Max Sandon et le biologiste Pierre Kerner s’emparent du récit d’Ulysse pour expliquer tout un tas de choses concernant l’évolution, et il y a notamment cette planche où on peut voir des créatures mythologiques associées à des malformations sur des foetus humains et animaux.

Planche L'Odyssée Evolutive, Max Sandon Pierre Kerner

Pierre et Max nous expliquent que l’apparence des cyclopes est proche des conséquences d’une malformation rare qu’on appelle l’holoprosencéphalie. Allez, encore un ptit coup d’étymologie : holoprosencéphalie, ça se décompose en hólos (entier), prosô (en avant) et enképhalos (cerveau). Et c’est la description qu’on peut faire du cerveau d’un holoprosencéphale où on ne peut pas distinguer deux hémisphères, mais une sorte de masse cérébrale unique.  Je vous avais expliqué ça lors de mon épisode sur l’histoire de la médecine du cerveau : quand on est embryon, notre système nerveux ressemble à un ballon de clown qui va gonfler progressivement. Et l’apparition des deux parties gauche et droite de notre cerveau, ça correspond à la séparation d’une grosse boule creuse qu’on appelle le prosencéphale.

Et si cette étape foire, et bien on se retrouve avec un cerveau non séparé, et des structures fusionnées… comme les yeux !

Figure 3 de la planche II dans la partie « De l'Homme » des œuvres complètes de Buffon. Fischer JL. Monstres. Histoire du corps et de ses défauts. Paris: Syros/Alternatives; 1991.

Et parfois même, il y a une sorte de trompe qui apparait au-dessus de l'œil et qu’on appelle proboscis. Bref, c’est pas jojo à voir, mais c’est suffisamment marquant pour qu’on en voit des traces dans les écrits historiques. Par contre, la première fois qu’un cas d’holoprosencéphalie est décrit scientifiquement, c’est dans le De monstrorum de Fortunio Liceti, en 1634.

Même si c’est une malformation rare, elle est suffisamment fréquente pour avoir eu lieu de nombreuses fois à travers toutes les populations humaines. Et c’est peut être pour ça qu’on retrouve la figure du cyclope non seulement en Grèce antique, mais aussi chez plein d’autres cultures ! Il y a les Arimaspes du peuple Scythe, les Bungisngis des phillipines ou le Hitotsume-nyūdō japonais !
Et puis surtout, les humains ne sont pas les seuls à pouvoir développer des holoprosencéphalies et il y a pas mal de documents qui témoignent de cyclopes chez les chevaux, les cochons et les moutons :

D’ailleurs c’est grâce à des moutons cyclopes qu’on a mieux compris certains mécanismes à l'origine des holoprosencéphalies. En effet, en 1950, des bergers américains de l’Idaho ont paniqué après que près d’un quart des naissances de leur bétail présentait des cas de cyclopies. Des biologistes ont mené l’enquête et découvert que les brebis enceintes broutaient une plante appelée faux hellébore et que c’était elle qui provoquait les malformations. Ils ont isolé la molécule responsable de cet effet et ils l’ont surnommé cyclopamine. Aujourd’hui, grâce à cette molécule, on comprend mieux les holoprosencéphalies, et par ailleurs il s’avère qu’on peut l’exploiter pour lutter contre certains cancers ! L’étude des malformations congénitales, qu’on appelle la tératologie, peut donc nous en apprendre beaucoup sur la biologie mais aussi sur les mythes ! Voici quelques exemples supplémentaires qui devraient vous évoquer d’autres créatures fantastiques. Par exemple si je vous parle des cas de sirénomélies qui entraînent une fusion des membres inférieurs, vous pensez à quoi ?

Et bien la bonne réponse, ce sont les tritons et les sciapodes (littéralement « qui se font de l'ombre avec leur pied » et qui évoque un peuple au pied unique gigantesque qu’ils utilisent comme parasol) !

Pour tous ceux qui ont répondu sirène, je vous propose une petite révision en mythologie !  Et en plus, on retrouve notre copain Ulysse et son équipage, qui viennent d’avoir passé une année de folie sur l'île de la déesse-sorcière Circé après la guerre de Troie. Avant leur départ, Circé prévient Ulysse que sur leur chemin de retour, ils vont croiser de dangereuses sirènes. Dangereuses, car si les marins entendent leurs voix enchanteresses, c'est game over, ils rentrent jamais chez eux. Mais Circé leur donne un conseil de survie : de se boucher les oreilles avec de la cire molle. Seulement voilà, Ulysse, le curieux de service, il veut quand même profiter du spectacle vocal. Alors, il a cette idée brillante (ou pas) : il se fait attacher au mât du navire, bien solidement, pour pas qu'il puisse se barrer. Comme prévu, ils rencontrent les sirènes en passant près d'une île rocheuse, entourées d'un tas d'ossements en décomposition. Et dès qu'elles entendent le navire d'Ulysse approcher, elles se mettent à chanter. Et quand je dis chanter, c'est pas du karaoké du coin, non non. Leurs voix de cristal promet à Ulysse  de découvrir tous les secrets de ce qui se passe sur Terre. Ulysse, le pauvre, il se retrouve complètement sous leur charme, il en peut plus, il veut se faire une petite virée sur leur île pourrie. Il implore qu'on le détache du mât, mais heureusement, ses gars sont plus futés que lui : ils le ligotent encore plus fort. Finalement, ils passent à côté de l'île, et Ulysse est sauf, merci les copains !

Ulysse et les Sirènes. Détail d'un stamnos attique à figures rouges du Peintre de la Sirène (vase éponyme), vers 480-470 av. J.-C. Provenance : Vulci.

Si le texte d’Homère ne donne pas de description précise des sirènes, on en retrouve cependant des représentations dans tout l’art grec, et il s’agit de femmes oiseaux !

Vase à parfum archaïque en forme de sirène, vers 540 av. J.-C.Statuette représentant une sirène gémissante provenant de Myrina, Ier siècle av. J.-C.

Les sirènes ressemblent aussi à d’autres femmes-oiseaux : les harpies. Et là encore, certains font un rapprochement entre la morphologie fantastique des sirènes ou des harpies avec l’apparence résultant de malformations congénitales. L’une d’entre elles appelée phocomélie (qui veut dire pattes de phoques) entraîne une atrophie des membres.

 Page 38 of the book Les écarts de la nature:  

Au XXème siècle, les phocomélies sont devenues tristement célèbres à cause d’un scandale sanitaire de grande ampleur. En effet, entre 1952 et 1962, près de 12000 grossesses ont abouti à des phocomélies suite à la prise d’un médicament : le thalidomide. Le thalidomide était prescrit aux femmes enceintes qui étaient sujettes à des crises de nausées Ca devient un poil glauque toutes ces histoires alors je vous parle viteuf d’un dernier exemple assez impressionnant : le lien entre des fœtus nés de mères carencés en acide folique et qui naissent anencéphales, c’est à dire avec un cerveau et crâne incomplets. Du côte des mythes, Hérodote et Ctésias, deux pointures de l'époque, évoquent dans leurs écrits l’existence d’une tribu d'êtres humains sans tête. À la place, leurs yeux et leur bouche sont incrustés directement sur la poitrine. On les appelle les Blemmyes ou… les acéphales !

Conclusion
Mais en fait, on pourrait en parler des heures de ces liens qui existent entre mythologie et phénomènes naturels. D’ailleurs, si cet épisode vous a intéressé, on a du rab’ pour un prochain épisode notamment en ce qui concerne le bestiaire mythologique. Dragons, Licornes et autres griffons : est-ce qu’il existe des animaux réels qui auraient inspirés ces mythes ?

Liens :
Thread sur le compte @Voyage_Darwin
Cyclops: The Origin Story of this Terrifying One-Eyed Giant | Monstrum
Were These Monsters Inspired by Fossils? (w/ Monstrum!)
The Fatal Song of the Sirens | Monstrum
Régénérer ou la quête du Graal
Lorsque Tremblay et Réaumur parlaient de « régénération
Références :
Asma, S., (2009). On Monsters: An Unnatural History of Our Worst Fears by Stephen T. Asma. Oxford University Press.
Mavrogenis, A. F., Markatos, K., Nikolaou, V., Gartziou-Tatti, A., & Soucacos, P. N. (2018). Congenital anomalies of the limbs in mythology and antiquity. International Orthopaedics, 42(4), 957‑965.
Mayor, A. (2011). The first fossil hunters : Dinosaurs, mammoths, and myth in Greek and Roman times (Paperback reissue). Princeton University Press.
Stahl, A., & Tourame, P. (2010). De la tératologie aux monstres de la mythologie et des légendes antiques. Archives de Pédiatrie, 17(12), 1716‑1724.


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