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Bye, Bye Robert…Hello Philippa !

Publié le 11 juillet 2007 par Philostrate
Le Tour de France nous réserve toujours des surprises, mais il faut bien avouer que la dernière en date vaut son pesant de cacahouètes. Vous vous souvenez de Robert Millar, le petit coureur écossais agile comme un  ouistiti dès lors que la route s'élevait ?  Premier du classement des grimpeurs et vainqueur d'une étape sur la Grande Boucle en 1984, second  et meilleur grimpeur du Giro trois ans plus tard, il fut l'un des  coureurs en vue du peloton des années Fignon.     Hé bien figurez-vous que  notre fringant coursier aurait décidé de troquer  les maillots à pois pour les  robes à pois ! C'est en tout cas ce que révélait récemment le Daily Mail, le journal britannique ayant retrouvé la trace du champion, évanoui dans la nature depuis sa fin de carrière, dans un village du Dorset. Là, il poursuivrait le cours de son existence sous l'identité de Philippa York, brune aux cheveux longs et à la poitrine marquée, dont le Daily Mail nous dévoile une photo volée un peu floue, à l'image des clichés du Yéti ou du monstre du Loch Ness qui, régulièrement, alimentent les conversations des amoureux de mystères. Dans ce cas précis, l'information n'a pourtant, semble t-il,  rien de fantaisiste. Robert Millar, désigné sportif de l'année par la BBC en 1984, a bel et bien changé de sexe.     Arrivé dans le peloton le cheveux ondulant, une boucle à l'oreille et vite classé comme un empêcheur de baffrer en rond pour son régime végétarien, rien ne laissait pourtant présager du temps de sa splendeur ce spectaculaire changement de braquet. Marié, père d'un garçon, Robert Millar fut même contrôlé positif à la testostérone en 1992 lors la seule sortie de route antidopage de sa carrière ! De là à voir une relation de cause à effet entre les bidouillages hormonaux auxquels se livrent parfois les coureurs et son étrange destin, il y a un pas que je me garderai bien de franchir et dont je laisserai la primeur aux spécialistes de nos quotidiens, qui, dans les archives, les poubelles ou les échantillons périmés des laboratoires au-dessus de tout soupçon, trouvent toujours matière à étayer les thèses les plus osées.     Une chose est sûre : homme ou femme, Robert-Philippa n'a visiblement pas perdu goût à la petite reine. Dans l'article du Daily Mail, ses voisins déclarent ainsi voir Philippa York enfiler régulièrement son cuissard pour aller parcourir crinière au vent les routes de la campagne anglaise. Preuve que peu importe le cadre du vélo, le coup de pédale reste. Espérons seulement qu'à 48 ans, enfin en paix avec lui (elle)-même, l'ancien champion(ne) ne décide pas d'entamer une nouvelle carrière, dans les pelotons féminins cette fois. De la même génération que Jeannie Longo, Philippa aurait pourtant tort de s'en priver, si l'on en juge par les places d'honneur que continue d'accrocher la quatrième sportive la plus appréciée des Français…

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