Je songe au jardin, et à toi,
À tes pas, à la longue allée
Où calme, et la voix envolée,
Tu t’expliquais. Je songe au toit
Qui t’a vu languir, ne rien faire,
Et puis lire et songer, et puis
Acquérir l’amoureux appui
De l’orgueil que je te confère
Par mon cœur, incessant brasier
Qui forge ta claire fortune...
– Sur le sol l’ombre des rosiers
Comme un geste extasié
De la terre à la douce lune...
Anna de Noailles
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