Un frôlement suffit pour abattre ma force,
Un frôlement de mon amante.
Quand sa bouche frémit sur ma bouche dormante,
Son baiser entre en moi comme une lame torse.
Mais, par certaines nuits, si nous couchons ensemble,
Je ne suis plus rien qu’une proie
Qui se débat contre elle et rit et pleure et tremble,
Et va mourir de joie, et va mourir de joie !...
Elle est belle... Je l’aime... Ah ! quelle chose au monde
Pourrait m’arracher d’elle
Qui tendit à jamais cette corde profonde
Dans mon âme d’orgueil si sombre et si charnelle ?...
Lucie Delarue-Mardrus
Partager cet article Repost0
ô
ô
é
’
é
’
’’
à
â’
&t;&version;
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Je songe au jardin
Que c'est bon - d'être en vie
Au seuil du printemps
La nuque
Poètes d'hier
« Article précédent