Après plusieurs jours de pénurie, les files de voitures se reforment devant les stations-service de Bamako, cette fois pour profiter du retour de l’essence. Les livraisons ont repris et les pompes sont de nouveau alimentées, offrant un bref soulagement aux automobilistes, taxis et transporteurs durement touchés par la crise récente.
Mais sur place, la joie reste très prudente. Beaucoup de Bamakois redoutent une nouvelle rupture ou une hausse des prix et préfèrent faire le plein dès qu’ils le peuvent. Entre incertitude sur la stabilité de l’approvisionnement et impact du carburant sur le coût de la vie, la population reste sur ses gardes, consciente que la situation peut à tout moment se tendre de nouveau.
