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Elon Musk appelle à la dissolution de l’Union européenne

Publié le 06 décembre 2025 par Suisseblog @suisseblog

Elon Musk propose un Exit complet des pays de l’UE, comme l’a fait l’Angleterre. Il va se faire des amis en Suisse qui est toujours majoritairement opposée à l’idée de rejoindre cette union. Il faut dire que la vie en UE est moins sexy que celle en Suisse et l’écart tend à s’empirer avec le temps.

Après une sanction de 120 millions d’euros contre X, le milliardaire réclame le démantèlement des institutions européennes

Le propriétaire de X (anciennement Twitter) a réagi vivement samedi à l’amende imposée par Bruxelles à son réseau social. Dans une série de messages sur sa plateforme, Elon Musk a affirmé que « l’Union européenne devrait être abolie » pour que « les États membres récupèrent leur souveraineté ».

Tweet de mister Musk

The EU should be abolished and sovereignty returned to individual countries, so that governments can better represent their people

— Elon Musk (@elonmusk) December 6, 2025

Selon le patron de xAI, cette dissolution permettrait « aux gouvernements de mieux représenter leurs citoyens ». Il a également dénoncé une « surrégulation » européenne et accusé le continent de « se laisser aller vers le néant ».

Une sanction pour violations du règlement numérique

Cette sortie intervient au lendemain de l’amende infligée par la Commission européenne pour non-respect du Digital Services Act (DSA). Les infractions relevées concernent principalement :

  • Le système de badges bleus, désormais attribués aux abonnés payants sans vérification, ce qui compromet la fiabilité de l’information
  • L’opacité autour des publicités diffusées sur la plateforme
  • Le refus d’accorder aux chercheurs autorisés l’accès aux données internes

Initialement, la coche bleue servait à authentifier l’identité des comptes d’intérêt public. Depuis le rachat de Twitter par Elon Musk en octobre 2022, elle est devenue un service payant accessible à tous.

Tensions transatlantiques

La décision européenne provoque des remous politiques aux États-Unis. Le vice-président JD Vance a accusé Bruxelles de vouloir imposer « la censure », confondant apparemment cette affaire avec d’autres enquêtes sur les contenus illégaux. Il estime que « l’UE devrait défendre la liberté d’expression au lieu de s’attaquer aux entreprises américaines ».​​​​​​​​​​​​​​​​


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