À partir du 1er janvier 2026, les États membres de la CEDEAO prévoient de supprimer plusieurs taxes sur le transport aérien et de réduire de 25 % les redevances passagers et les frais de sécurité. L’objectif est de faire baisser le prix des billets d’environ 40 % et de rendre les voyages en avion plus accessibles en Afrique de l’Ouest, une région où les coûts actuels dépassent largement la moyenne mondiale.
Aujourd’hui, les passagers peuvent payer jusqu’à plusieurs dizaines de frais différents sur un même billet, tandis que les compagnies aériennes doivent composer avec plus d’une centaine de taxes et redevances. Cette accumulation renchérit fortement le trafic aérien, limite la demande et réduit les recettes des États, ce qui freine aussi les investissements dans les infrastructures aéroportuaires. La réforme portée par la CEDEAO veut casser ce cercle vicieux et relancer les liaisons régionales et internationales.
Si la mesure est appliquée comme prévu, l’Afrique de l’Ouest pourrait voir une forte hausse du nombre de voyageurs, une meilleure connectivité entre les capitales et une baisse sensible du coût des déplacements pour les particuliers comme pour les entreprises. Les prochains mois seront décisifs pour la mise en œuvre de cette décision dans chaque pays membre.
