La Chine vient de lancer à l’ONU un nouveau groupe baptisé « Amis de la gouvernance mondiale ». Annoncé au siège des Nations Unies à New York, ce cercle diplomatique veut officiellement promouvoir une gouvernance jugée « plus équitable » et donner davantage de poids aux pays du Sud dans les grandes décisions internationales. Pékin présente cette initiative comme une preuve de la « sagesse » de Xi Jinping en matière de défense de l’équité entre les États, selon les propos rapportés par la télévision chinoise.
Parmi les premiers pays mentionnés dans ce groupe figurent notamment l’Iran, Cuba, le Pakistan, le Venezuela ou encore la Corée du Nord, des États souvent en tension avec les puissances occidentales. Ce nouveau bloc pourrait donc devenir un outil supplémentaire pour la Chine afin de consolider un réseau d’alliés au sein de l’ONU, influencer certains votes sensibles et peser davantage dans les débats sur les sanctions, la sécurité internationale ou les réformes de l’organisation. Reste à voir jusqu’où ce cercle d’« amis » s’élargira et quel impact concret il aura sur les équilibres déjà fragiles de la diplomatie mondiale.
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