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Deux logiques s'affrontent actuellement. Barack Obama s'est rangé aux côtés des partisans des campagnes négatives et franchit des seuils étonnants.
Nous l'avions annoncé : Obama passerait à l'attaque. C'est fait.
A Lebanon, en Virginie, hier, il a lancé des attaques très vives.
" Vous pouvez mettre du rouge à lèvres à un cochon. C'est toujours un cochon. Vous pouvez emballer un vieux poisson dans du papier et l'appeler changement. Il sentira toujours mauvais après huit ans".
D'un coup, le candidat démocrate n'est-il pas allé trop loin pour évoquer ses deux concurrents du ticket Républicain ?
Ces attaques arrivent au moment où, chez le voisin Canadien, une pub négative a provoqué des rebondissements allant jusqu'au désaveu du Parti Conservateur financier du site Internet produisant une vidéo avec un oiseau déponsant une merde sur l'épaule du leader Libéral (voir vidéo ci-dessous).
Dans les deux cas, il faudra suivre les prochains sondages. La campagne négative n'est efficace que tant qu'elle ne va pas trop loin au point de faire naître de la sympathie pour les "victimes" de la campagne négative.
Barack Obama pouvait-il parler ainsi d'une mère de famille ? A vérifier ...