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Pushing daisies : 1.04 Pigeon

Publié le 10 septembre 2008 par Tao

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La série prend ses marques entre l’enquête, les intrigues récurrentes et le romantisme très sucré. Le tout toujours saupoudré d’une dose d’humour assez absurde emballé dans cet univers toujours coloré si typique à la série.

Chuck et Ned continuent leur romance, le ” pie maker ” continuant à permettre à sa bien aimée de se sentir d’avantage chez elle en faisant sur le toit du Pie hole un élevage d’abeille. Ce qui nous offre des scènes à la fois drôles (Ned se faisant piquer) mais aussi romantiques comme ce pas de danse en combinaison d’apiculteur à la fin dans le plus pur style décalé. Les trouvailles des scénaristes afin de voir les deux personnages se toucher sont toujours aussi drôles et décalées et j’aime ce romantisme un peu désuet. Le charme du couple vedette n’y est pas étranger, Lee Pace est impeccable avec son air adulescent ayant trop vite grandi, un petit côté gendre idéal tout gentil aussi. J’adore sa façon de parler, je ne sais pas pourquoi. Les intonations, la façon dont il coupe ses phrases, il y a truc spécial. Anna Friel et son personnage de Charlotte Charles ont des airs d’une certaine Lorelai Gilmore. Peut être le physique de l’actrice qui me donne cette impression, une jolie brunette comme Lauren Graham et un personnage un peu foufou.

L’enquête du jour se fond parfaitement dans l’ensemble et finalement on n’a pas tellement l’impression d’assister à une enquête du jour mais simplement à une nouvelle aventure. Le côté dessin animé de la série est toujours aussi présent grâce à ses paysages très colorés. Un avion se crashe dans un immeuble mais le locataire n’est pas forcément celui que l’on croit. Et là, je me pose la question, l’Amérique aurait elle vaincu son syndrome du 11 septembre ? C’est en tout cas la première fois que je vois un avion s’écraser dans un immeuble depuis 2001. Ou alors j’ai la mémoire qui flanche. Chuck se laisse d’abord charmer par le faux Norman se trouvant être un malfaiteur en cavale et j’ai bien aimé le quiproquo au sujet de la scène où Chuck tient la main du gars tout en pensant à Ned ou quand Ned recule plutôt que de l’attraper quand elle manque de se casser la figure. C’était amusant de voir Ned jaloux. L’intrigue part dans tous les sens et j’ai même eu un peu de mal à suivre à un moment mais tout finit heureusement par s’éclaircir à la fin et c’était ingénieux de réunir les deux intrigues de l’épisode.

Ainsi, Olive continue de livrer des tartes chez les tantes de Chuck, bien décidée à réunir les trois femmes afin d’avoir Ned pour elle toute seule. L’intrigue du pigeon était vraiment très loufoque avec cette opération pour permettre au pigeon de voler et ainsi délivrer son message. On a droit à un nouveau passage chanté dans la voiture. Cet intermède musical est toujours amusant. Et de façon complètement inattendue, les deux trios (Ned, Chuck et Emerson et Olive et les mermaids) se rejoignent pour le dénouement final. Très sympa de retrouver Jayma Mays la Charlie de Heroes et d’Ugly Betty. L’intrigue est finalement elle aussi très romantique avec Elsa et le faux Conrad. Toujours teintée d’une douce folie, lui étant manchot et elle unijambiste. Comme quoi ils se sont bien trouvés. Bref une jolie histoire, on oublierait presque qu’il est un malfrat.

On en apprend également un peu plus sur l’enfance de Ned et sa réunion avec son chien Digby. Ce flash back est d’ailleurs à nouveau plein d’humour, notre Digby étant le digne hériter de Rex chien flic. C’est très astucieux d’ouvrir chaque épisode avec un flash back du jeune Ned. Ça permet de le découvrir petit à petit et on comprend mieux son air triste d’aujourd’hui quand on connaît son enfance.

Bilan : C’est toujours aussi amusant à regarder. Frais, pas prise de tête. Maintenant, il est certain que cet univers ne passe pas chez tout le monde. La série garde un côté assez enfantin et fleur bleue. Et il faut accrocher à cette magie pour apprécier la série telle qu’elle est sinon la série paraît vite ridicule car elle n’a clairement rien de réel. De la pure magie.


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