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Tapie contre attaque

Publié le 10 septembre 2008 par Cambiste
«Vous assénez des certitudes sous prétexte qu'elles ont été dites par Peyrelevade !» Sans surprise, c'est un Bernard Tapie offensif qui a commencé à répondre, mercredi à à 15 heures, aux questions des députés.
La Commision des Finances de l'Assemblée nationale est chargée de faire la lumière sur la procédure d'arbitrage qui a mis un terme au contentieux opposant Tapie au Crédit lyonnais sur la vente d'Adidas en 1993.

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A l'époque, Tapie était ministre de la Ville sous le gouvernement de Pierre Bérégovoy. Selon lui, c'est pour ne pas mélanger les genres qu'il s'est séparé de ses activités industrielles.
«C'est faux, totalement faux de dire que personne ne voulait d'Adidas, a martelé Bernard Tapie. Vous êtes en train de prendre les déclarations de Peyrelevade (ancien président du Crédit lyonnais et actuel vice-président du Modem) comme source de contestation de ce que je vous dis moi. J'ai l'habitude... Ca dure depuis 1996 !»

A la question de savoir pourquoi il n'a pas vendu lui-même son groupe mais a chargé le Crédit lyonnais de cette responsabilité, Bernard Tapie rétorque avoir choisi entre la vie politique et le monde industriel. «Lorsque j'ai quitté mon groupe sur la recommandation expresse  de mon Premier ministre, j'ai eu la vanité de croire que c'était bien pour ma vie et mes concitoyens de choisir.» Pour résumer un peu plus tard : «Si je n'avais pas été ministre, Adidas serait toujours ma propriété, et j'aurais peut-être été frustré de ne pas être ministre, mais j'aurais été beaucoup plus heureux dans ma vie .»


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