Pour faire suite à mon récent billet Les revenus des régies publicitaires en hausse de 50%, voici un bon complément à votre lecture, soit un article de Jerôme Plantevin du journal Les Affaires.
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Source: Jerôme Plantevin, LesAffaires.com
Les annonceurs font de plus en plus appel aux régies publicitaires Internet (ad networks) pour acheter des espaces.
De 2006 à 2007, les États-Unis ont assisté à une véritable explosion de l’utilisation des régies Web telles que Platform A, Google Ad Network, ValueClick et Casale Media, indique la société-conseil américaine Bain et l’Interactive Advertising Bureau.
En 2007, près du tiers des publicités tarifées au coût par impression (CPM) - les bannières, notamment - ont été vendues par des régies; ce chiffre était de seulement 5 % en 2006.
John Frelinghuysen, analyste chez Bain, voit plusieurs explications à ce phénomène. D’une part, les propriétaires de sites semblent débordés par la croissance effrénée d’Internet, et leurs sites comportent de plus en plus d’espaces publicitaires invendus. Ne voulant pas gaspiller le potentiel de ces espaces, les webmestres les confient donc à des régies - mais ils consentent ainsi à ce que les espaces soient loués à rabais.
De leur côté, “les annonceurs voient dans les régies publicitaires sur Internet des intermédiaires plus efficaces offrant un guichet unique pour toucher un grand nombre de sites, de meilleures possibilités de microciblage du public et de meilleurs tarifs”, fait remarquer Yannick Manuri, stratège Web chez Espresso-Interactif.
Ce dernier note aussi un intérêt pour les régies au Canada. “De plus en plus de régies américaines viennent au Canada, ce qui est un signe de croissance. Le nombre de représentants des ventes de chaque régie semble lui aussi avoir augmenté considérablement.”
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