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Le cinéma infusé

Publié le 13 septembre 2008 par Joachim
A l'inflation citationnelle qui, paradoxalement anémie le cinéma d'Honoré (étonnant de voir comment La belle personne ne cesse de convoquer au détour de telle ou telle séquence Noce blanche, Le jeune Werther, Les amants réguliers ou A nos amours comme autant d'aveux à ne pas respirer et vibrer par lui-même), on peut nettement préférer les petits bijoux de fétichisme cinéphilique sortis du laboratoire de Jonatan79.
Exemple, cette "ray-citation", soit simplement la poursuite d'un mythique dialogue de Johnny Guitar (Nicholas Ray 1954) qui infuse Le petit soldat (JLG 1963) et Femmes au bord de la crise de nerfs (Pedro Almodovar 1988).

S'il s'agit de transformer la pellicule du film en papier calque, dépassons au moins le bégaiement d'un motif stérile pour parvenir, comme ici, à donner un nouvel écho à un sentiment.

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