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18 - Chroniques d'un faux hypocondriaque anachronique

Publié le 04 juillet 2008 par Sobvious
Vu le vent qui va soulevant l'aveu, l'aveuglement que tu souris, car tu souris... La nuit vient luire dans une paillette là juste là... Tu parles comme si la chanson était terminée, mais non... le verre reste sur la table que vient effleurer la rumeur de la rue... et tiens donc voilà que passe l'aristocrate déchu celui qui vit dans un futur déjà dépassé, il tient sa cigarette dans une main qui semble flotter comme son regard qui sonne creux... Tu aurais peur si tu n'avais pas envie de rire...une robe improbable qu'il va rejoindre tout à coup... l'aristocrate déchu descend son verre en étrange compagnie... Tes doigts longent l'attente où tu caches tout l'éclat de tes pensées... la pluie est absente mais un souvenir d'automne te suffira pour retrouver ce moment que tu gardais sous un parapluie ouvert un jour d'octobre... Tes cheveux chavirent comme sous le coup d'une étreinte depuis trop longtemps trop lointaine... Le rire que tu libères est la musique de la promesse que tu te fais.... allez maintenant danse danse danse danse danse danse danse danse danse danse danse danse ! crie crie crie crie crie crie crie crie crie crie crie de joie crie de toi ! ... car il faut exulter...

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