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15 - Chroniques d'un faux hypocondriaque anachronique

Publié le 04 juin 2008 par Sobvious
Ouh, je chancelle au creux de son regard qu'elle ne sait même pas m'avoir porté, mon imagination vacille à fleur de ces jambes qui filent comme l'espoir d'une lumière au fond de ce passé dont on n'a pas su se passer... Je m'évertue à déchirer mes mots qui trébuchent avec moi sur les rives de ce corsage où je souris pourtant, bah oui, c'est fou c'est comme ça c'est moi c'est nous enfin, enfin, là et partout, les mots se distinguent de ces actes manqués qui n'ont de manqué que l'oubli que l'on voudrait leur offrir en parure... Je monte au gré des venues des affolantes, je marche au vent de leurs mille façons de me faire chuter du haut de leurs sourires, de leurs attitudes qui sont mes rêves d'altitude... Une neige tombe sur mes yeux qui cherchaient l'abstraction tactile au confluent de ces mouvements tantôt de nylon, tantôt libres de toute matière, et cette peau qui effleure ma cornée, aaahhhhhhhhhhh je cavale sur l'impudeur qui me charme sans fin sans fin sans fin... Tiens, un petit caillou, moi le voyou qui ne sait pas où tu es, je te le donne, mais tu ne sais pas comment l'attraper alors, sans que tu le saches, je le glisse ailleurs qu'entre tes genoux... Ton regard tombe de la fenêtre où tu te penches à peine, à peine suis-je capable de voir que tu chapardes mon souffle pour en faire cette boule de papier dans un coin de cette chambre où tu n'es déjà plus... Un pli, là, oui là, tellement là, tellement là où il faut, je me brise comme une allumette sous la force de tes dents qui mouillent mes pensées... Ce plaisir où affluent la nuit et la lumière ténue de ton silence quand tu files tout bas avec moi... Viens... ... ...

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