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Les joies de la piscine

Publié le 14 septembre 2008 par Barbryte

Le mois de Septembre donne souvent l’occasion d’adopter de saines résolutions pour la rentrée. Cette année, j’ai donc notamment entrepris de :
- réduire ma consommation Starbucksienne à un seul Caramel macchiato par semaine (quoique, la firme américaine doit fermer des points de vente en France, il faut bien contribuer à les aider)
- trouver un nouvel appartement
- arrêter les tee-shirts à message
- ne plus critiquer les absents
- respecter mon forfait de portable 
- faire plus souvent la cuisine (ou l’améliorer)
- apprendre une langue étrangère (histoire d’en épater plus d’un lorsque je pars en vacances)
- me remettre au sport
Soit. A l’écriture de cette note, je me rends bien compte que cela fait beaucoup tout ça et je crois que certaines de ces résolutions feront l’objet d’un article rien qu’à elles seules. Tiens, la dernière par exemple : le sport ... Rien qu’à prononcer ce mot, ça me donne des courbatures. Mais lorsque ma copine M m’a défié, pendant les vacances, au bord de la piscine de notre hôtel, « Tiens mais on pourrait se mettre à la piscine à Paris ? » : quelle riche idée, pensais-je. Bien sûr, sous un soleil de plomb, une caipirinha dans la main, Glamour dans l’autre, ce serait presque l’occasion de retrouver comme un goût de vacances.

Pool_xl.jpg


Pari tenu, cela fait un mois que l’on se transforme en naïade une fois par semaine et je dois dire que je commence à aimer ça ! Par contre, pour ce qui est de se croire en vacances, c’est un peu limite ... Retour sur les joies des piscines municipales :

Les horaires : notre belle ville a beau compter 37 piscines municipales, ce n’est pas évident évident d’en trouver une qui soit pas trop loin du bureau, près d’une ligne de métro pratique pour le retour et qui ne ferme pas à 19 h … Oui parce que, la pistache entre 12h et 14h pour revenir avec des yeux de lapin au bureau et être complètement lessivée, je ne suis pas trop pour ! Que voulez-vous, j’ai une conscience professionnelle moi !
Piscine est trouvée, parfait. RDV pris à 19h30 avec le matériel de combat.
La caissière, aimable comme la prison d’Alcatraz, nous demande notre âge. D’humeur à expérimenter mon humour subtil, je tente un franc « 18 ans, et trois semaines, madame ! » Hum, la madame n’a pas eu l’air de trop apprécier, nous avouons la vérité et nous allégeons des 2,6 € qui nous donnent accès au bassin.
Le temps de trouver une cabine de libre, nous voilà prêtes à combattre : en bikini (c’est bizarre mais ressortir son bikini à boucle des vacances dans une piscine du 10ème donne un léger effet de décalage, allez comprendre), et bien sûr de l’accessoire qui nous donne un air glamour à coup sûr j’ai nommé le bonnet de bain !
Arrivées dans le bassin, oubliée la vision idyllique de la piscine estivale, notre piscine ressemble plutôt à ça :

piscine 2.jpg

Et pourtant, nous ne sommes que tout début septembre, l’espoir était grand que les gens soient encore en vacances …
Allez on s’y met, on n’est pas là pour déconner ni pour draguouiller ! Plusieurs couloirs s’offrent à nous : pour les nageurs « lents », « moyens » et « rapides ». Mais même dans le couloir des nuls, il y aura toujours des petits malins (oui, souvent de sexe masculin !) qui en profitent pour nous montrer qu’ils vont hyper vite à faire leur longueur de dos crawlé ! Mais enfin jeune homme, allez-vous me laisser finir ces fichues 30 longueurs en paix ! Perso, ma technique de crawl ne doit pas être au poil, sachant que j’ai failli finir au fond du bassin, je préfère la brasse, plus coolos.
Le maître nageur est formel : c’est l’heure de sortir de l’eau. Très bien, mais faudra pas me dire que nous n’avons pas de volonté ! Et arrive le moment que je déteste le plus : se sécher avec une serviette de bain humide, dans une atmosphère humide est un art délicat … Bon, et puis le séchage de cheveux sous un sèche mains qui souffle de l’air à 60°, on a trouvé mieux depuis pour se faire le brushing !
Sortie de la piscine, crevées mais super contentes d’avoir tenu le coup et nagé nos 30 longueurs, et là le problème, c'est qu'une faim terrible nous tenaille, un seul regard suffit : on crèverait pour un big mac !!


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