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La laicité

Publié le 15 septembre 2008 par Jpryf

J'ai trouvé  dans Liberation un texte concernat le problème de la laicité qui correspond absolument en tous point à ce que je pense. Je l'ai donc copiè et j'y ajoute le lien qui permet de se rendre sur le blog de l'auteur de ce texte.

Cela devient franchement gavant cette remise en cause systématique de la laïcité telle qu’elle s’est définie dans notre pays depuis le début du XX ème siècle, qui fait maintenant l’objet d’un large consensus, et ce au nom d’une laïcité dite “positive”, comme si l’actuelle était “négative”.

Dans Libération , N. Kosciusko-Morizet, notre sous-ministre de l’écologie y est allé, elle aussi de son couplet: “La laïcité, ça doit être quelque chose de naturel qui accepte la religion”. Comme si, dans notre pays, les religions n’étaient pas acceptées, y compris trop de sectes, Comme si les églises étaient absentes, avec leurs cloches, de nos villes et nos villages, si aucune messe n’était librement dite tous les dimanches, comme si le Pape n’était pas reçu par les plus hautes autorités de l’état aux frais des contribuables…. Comme si l’école privée, très souvent catholique, n’existait pas, comme si, régulièrement les évêques et archevêques ne nous faisaient pas la leçon, sur le PACS, l’avortement et même le préservatif.

NKM en rajoute une louche: Il ne faut “pas être extrémiste de la laïcité comme on peut être intégriste de la religion”. Elle réclame une laïcité sereine. Mais qui est extrémiste dans cette affaire ? Qui s’agite dans tous les sens depuis son élection pour annoncer la remise en cause de lois laïques qui ont apporté de la sérénité dans les rapports de l’église et de l’Etat après les abus religieux des siècles passés ?

Je pourrais encore comprendre que l’appareil de l’Eglise, nostalgique des temps où il pouvait brûler tous ceux qui ne pensaient pas comme lui, réclame davantage. Mais elle, hors quelques excités, sait apprécier la situation actuelle. La revendication de l’UMP et de N. Sarkozy n’est pas idéologique, simplement bassement politicarde. C’est une utilisation politique de la réligion qu’il entend faire, dans l’unique espoir d’être réélu en 2012 malgré un bilan qui s’annonce calamiteux,à moins, ce qui revient au même, que cela ne constitue qu’une diversion, occupant l’espace médiatique pour qu’on ne parle pas du pouvoir d’achat en ces temps de récession économique.

Depuis le discours de Latran dans lequel il prétendait que le curé était plus utile que l’instituteur, il n’a de cesse de vouloir remettre en cause un consensus laïque, que l’église a accepté, et dans lequel la religion est respectée tant qu’elle se cantonne à l’espace privé.

Vouloir la réintégrer dans l’espace public revient à vouloir mettre en place une démocratie communautariste à l’anglo-saxonne, avec les résultats que l’on voit outre-Manche.

Celui qui rêve de faire de notre pays des USA au rabais, le même qui reprenait l’hypothèse imbécile de l’existence de gènes pédophiles, veut-il maintenant qu’on enseigne le créationnisme dans nos écoles ? Veut-il que le cathéchisme devienne une discipline scolaire obligatoire ? Entend-il obliger les athés à porter un signe distinctif apparent ?

L’instrumentalisation politique de la religion a un nom: l’intégrisme.

Cela devient franchement gavant cette remise en cause systématique de la laïcité telle qu’elle s’est définie dans notre pays depuis le début du XX ème siècle, qui fait maintenant l’objet d’un large consensus, et ce au nom d’une laïcité dite “positive”, comme si l’actuelle était “négative”.

Dans Libération , N. Kosciusko-Morizet, notre sous-ministre de l’écologie y est allé, elle aussi de son couplet: “La laïcité, ça doit être quelque chose de naturel qui accepte la religion”. Comme si, dans notre pays, les religions n’étaient pas acceptées, y compris trop de sectes, Comme si les églises étaient absentes, avec leurs cloches, de nos villes et nos villages, si aucune messe n’était librement dite tous les dimanches, comme si le Pape n’était pas reçu par les plus hautes autorités de l’état aux frais des contribuables…. Comme si l’école privée, très souvent catholique, n’existait pas, comme si, régulièrement les évêques et archevêques ne nous faisaient pas la leçon, sur le PACS, l’avortement et même le préservatif.

NKM en rajoute une louche: Il ne faut “pas être extrémiste de la laïcité comme on peut être intégriste de la religion”. Elle réclame une laïcité sereine. Mais qui est extrémiste dans cette affaire ? Qui s’agite dans tous les sens depuis son élection pour annoncer la remise en cause de lois laïques qui ont apporté de la sérénité dans les rapports de l’église et de l’Etat après les abus religieux des siècles passés ?

Je pourrais encore comprendre que l’appareil de l’Eglise, nostalgique des temps où il pouvait brûler tous ceux qui ne pensaient pas comme lui, réclame davantage. Mais elle, hors quelques excités, sait apprécier la situation actuelle. La revendication de l’UMP et de N. Sarkozy n’est pas idéologique, simplement bassement politicarde. C’est une utilisation politique de la réligion qu’il entend faire, dans l’unique espoir d’être réélu en 2012 malgré un bilan qui s’annonce calamiteux, à moins, ce qui revient au même, que cela ne constitue qu’une diversion, occupant l’espace médiatique pour qu’on ne parle pas du pouvoir d’achat en ces temps de récession économique.

Depuis le discours de Latran dans lequel il prétendait que le curé était plus utile que l’instituteur, il n’a de cesse de vouloir remettre en cause un consensus laïque, que l’église a accepté, et dans lequel la religion est respectée tant qu’elle se cantonne à l’espace privé.

Vouloir la réintégrer dans l’espace public revient à vouloir mettre en place une démocratie communautariste à l’anglo-saxonne, avec les résultats que l’on voit outre-Manche.

Celui qui rêve de faire de notre pays des USA au rabais, le même qui reprenait l’hypothèse imbécile de l’existence de gènes pédophiles, veut-il maintenant qu’on enseigne le créationnisme dans nos écoles ? Veut-il que le cathéchisme devienne une discipline scolaire obligatoire ? Entend-il obliger les athés à porter un signe distinctif apparent ?

L’instrumentalisation politique de la religion a un nom: l’intégrisme 


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