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Genève, encore une fuite au Palais

Publié le 23 juin 2007 par Kalvin Whiteoak

Genève, encore une fuite au Palais"L 'illustre" maison du Bourg-de-Four est à nouveau et régulièrement un fromage en matière de secret de fonction et fait à nouveau parler d'elle à ce suje t. Des informations strictement confidentielles ont été transmises à la presse, un avocat est mis en cause dans des conditions plus qu'obscures et sur des sujets plus que délicats et voilà que pour des raisons peu reluisantes l'opprobre est déjà jeté sur lui au mépris de la présomption d'innocence.

Récemment encore une ordonnance de condammation émanant du Parquet est arrivée sur les bureaux des journalistes avant même que la défense de l'intéressé à cette ordonnance n'en ait connaissance. A chaque épisode de ce genre, personne n'a rien fait ni rien vu. Bref, "circulez, il n'y a rien à voir" est le mot d'ordre d'usage.

Ce climat délétère et bananier doit cesser et des mesures sont nécessaires sans délai pour que la discrétion et le secret de fonction reprennent un quelconque sens en cette place forte de l'information distillée aux quatre vents.

Rappelons donc les quatre seules méthodes qui fonctionnent en ces cas-là:

  • la non-réélection des intéressés par le Grand Conseil (et donc indirectement par le citoyen), une responsabilité du politique envers le citoyen justiciable;
  • la révocation immédiate des coupables quel que soit leur rang dans la hiérarchie du pouvoir judiciaire, une responsabilité interne à la corporation des gens de justice;
  • le dépôt systématique de plaintes avec récusation tant du Parquet que des Juges d'instruction usuels pour en connaître, une action citoyenne;
  • la mise en cause financière ad personam avec demandes de dédommagemment sévères qui pourrissent pour un temps, voire très longtemps le quotidien financier des responsables, une nécessaire et équitable réparation.

Il est indigne d'une République de laisser passer ce genre de comportements en continuant simplement de boire des grands verres de bière, comme le font, selon des témoignages concordants, dans les bistrots voisins du Palais juste avant de prendre leurs voitures au parking St-Antoine quelques illustres occupants du bâtiment se croyant intouchables par les règles du 0.5 pour mille qu'ils appliquent de l'autre côté de la Promenade, mais dont ils savent être exemptés d'office par la maréchaussée qu'ils contrôlent et qui n'osera pas les contrôler.

Catégorie: Justice & Flicaille


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