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Réseaux sociaux : immobilisme des patrons ...

Publié le 16 septembre 2008 par Anne Onyme

Vous trouverez ci-après un communiqué de presse de la société Avanade, communiqué que je viens de recevoir. Il est des plus intéressants (je le publie en intégralité).
Dans la même veine, Françis Pisani (journaliste du Monde implanté en SIlicon Valley) faisait part récemment sur son blog (que je conseille) des réactions d'une jeune américaine. Je cite : 
“pour toute personne née après 1985, entrer dans le monde du travail est un choc technologique.” Ils se voient contraints à utiliser des outils périmés et interdire aussi bien MySpace que Facebook, les messageries instantanées, Twitter, iTunes ou Skype… pour n’en citer que quelques uns. Le problème est de plus en plus pressant pour les entreprises car les jeunes n’acceptent pas les limitations imposées par les directions informatiques. (post complet ici). Dommage que l'étude d'Avanade ne se soit pas intéressée à notre aimable Administration...

Les entreprises utilisant les réseaux sociaux améliorent
leur relation client et augmentent leurs ventes

La frilosité et l'immobilisme des cadres sont cités comme les principaux freins à l’adoption des nouveaux médias tels les réseaux sociaux
La plupart des entreprises ne sont pas encore prêtes pour les réseaux sociaux

Avanade Inc., principal intégrateur de solutions Microsoft pour l'entreprise, a commandité une étude sur l’adoption des nouveaux médias – tels les réseaux sociaux – par les entreprises. Elle a été menée par Coleman Parkes Research, une société d’études de marché indépendante, auprès de 500 dirigeants de grandes entreprises. Il en ressort que ceux ayant opté pour la mise en place et l’utilisation des réseaux sociaux optimisent leurs relations clients et augmentent leurs ventes
Malgré ce premier constat, la plupart des entreprises ne disposent pas de stratégie pour l'adoption de ces nouveaux médias ou leur exploitation. Plus de la moitié des sondés déclare que les cadres supérieurs et les responsables informatiques y sont opposés craignant que la productivité de leurs employés n'en soit affectée. 60 % d'entre eux considèrent que la direction ne perçoit pas l'enjeu que les réseaux sociaux représentent pour leurs employés et leurs clients.

L'enquête révèle notamment que :

1.     les technologies liées aux réseaux sociaux sont susceptibles de bouleverser le développement et la gestion de la relation client pour les entreprises ;
2.     l'immobilisme, la frilosité et le doute, plus encore que les considérations financières, sont les principales freins à l’adoption par les entreprises ;
3.     les technologies liées aux réseaux sociaux infiltrent insidieusement le monde du travail. Les entreprises en sont conscientes, mais la plupart n'ont pas de plans d'action concrets les concernant.

« Les technologies liées aux réseaux sociaux entrent dans une nouvelle phase : elles font partie intégrante de la réflexion menée par les départements informatiques. Les sociétés qui résisteront au changement ou manqueront de réactivité perdront des clients », affirme Olivier Lepeltier, responsable solution collaborative d'Avanade. « Nous travaillons avec les entreprises pour fournir des solutions tirant parti de l'impact des réseaux sociaux sur les relations avec les clients, en étant réceptifs à un nouveau niveau de collaboration interne et externe. »

Chiffres clés :

·      Plus de 75 % des entreprises dans le monde admettent que les réseaux sociaux s'imposeront insidieusement, s'ils ne font pas l'objet d'une gestion anticipée.
·      9 sociétés sur 10 reconnaissent que la prochaine génération d'employés ouvrira la voie à cette évolution au travail.
·      Environ 60 % des personnes interrogées déclarent que l'intégration des technologies des réseaux sociaux n'est pas à l'ordre du jour.
·      Seules 18 % disposent d'une quelconque stratégie pour mettre ces technologies au service des membres de l'entreprise.
·      Plus de 60 % des sondés conviennent que les réseaux sociaux sont l'avenir des entreprises en matière de collaboration et de technologie.
·      Les principaux obstacles à l'adoption de ces réseaux concernent les craintes liées à la sécurité (76 %), l'immobilisme de la direction (57 %) et la réticence à exploiter des technologies naissantes (58 %).
·      La moitié des entreprises redoutent les répercussions sur leur productivité.
·      3 sociétés sur 5 reconnaissent que les dirigeants ne saisissent pas le potentiel qu'offrent ces réseaux sociaux, tant aux entreprises qu'aux clients.
·      2/3 des sociétés perçoivent une satisfaction de la clientèle liée à l'adoption des médias sociaux, tandis que 64 % constatent une amélioration de leur image de marque sur le marché.
·      2 entreprises sur 5 associent d'ores et déjà augmentation des ventes et passage à ces nouvelles formes de médias.

Spécificités locales pour la France et la Belgique
Ces deux pays francophones expriment des points de vues similaires à leurs homologues dans le monde. Les variantes sont infimes et concernent :

  • La perception des freins à l’adoption des réseaux sociaux. Ils sont plus nombreux en France et en Belgique à considérer que l’immobilisme et l’apathie des dirigeants est déterminante dans ce retard ; c’est le cas pour 3 interrogés sur 4 (75%). Ce sont 57% des interrogés en moyenne qui expriment ce point de vue pour le restant du monde. Par contre, le coût leur semble moins intervenir dans l’adoption des réseaux sociaux. Dans ces deux pays francophones, ils sont 38% à considérer que le coût est un frein contre 46% en moyenne pour le reste du monde.
  • Les bénéfices qu’apportent les réseaux sociaux. En France et en Belgique, ils sont 58% à estimer que la réduction du temps de réponse pour le support client est amélioré grâce aux réseaux sociaux contre 71% pour le restant du monde. Ils sont 31% contre 40% à l’international à estimer que la société peut ainsi être perçue comme plus innovante et 50% contre 64% pour les autres pays à penser que la réputation de la marque peut être améliorée.

Les affirmations liées aux réseaux sociaux. En France et en Belgique, ils sont moins nombreux que dans le restant du monde à considérer que les réseaux sociaux sont associés aux jeunes (15% contre une moyenne internationale de 24%). Les Etats-Unis, l’Allemagne et la Suisse partagent ce point de vue. L’Asie et le Nord de l’Europe a tendance encore à associer les réseaux sociaux aux jeunes, c’est le cas pour un tiers des interrogés. En France et en Belgique ils sont au contraire plus nombreux à considérer que les réseaux sociaux sont idéaux pour dynamiser la relation client. C’est le cas pour 76% d’entre eux contre 64% en moyenne pour les autres pays. 


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