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Le débat, houleux, pousse à dix "vaguer" 1.5

Publié le 16 septembre 2008 par Aurélien
Je tiens tout d’abord à préciser aux lecteurs que ce billet fait suite un premier du même nom qui fut retiré car insipide, mal écrit et pleins de fautes d’orthographes. Ne me reconnaissant pas à lecture de celui-ci, j’ai décidé de le supprimer. Merci à ceux qui m’ont fait prendre conscience de sa piètre qualité malgré leurs emportements.Je tenais donc à traiter de la venue du Pape en France qui a agité nos milieux intellectuels tout le week-end. Sa venue et sa réception officielle ont soulevé des réactions que je ne comprends pas du type : « Un pape ne doit pas être reçu officiellement… C’est une entorse à la laïcité… » Ah bon ? Dois-je rappeler que Monsieur Chirac recevait lui aussi le Pape de manière tout aussi officielle en soulevant moins d’indignation. Le Pape reste un chef d’état (un peu particulier, je l’accorde) dont les services siègent dans une trentaine d’organisations mondiales (dont l’ONU) de manière consultative. L’éclairage « éthique » du Vatican sur les affaires économiques est, semble-t-il, apprécié par les représentants des différents pays puisque il se situe au-delà des débats politiques. Le pape est donc un homme public, un représentant.
Quant à l’entorse à la laïcité dont il peut-être question, je la conteste. Ce concept est toujours empreint d’un anticléricalisme datant de 1905. L’Eglise n’est plus l’Eglise puissante et influente d’autrefois. Le paradigme a changé. La haine de certains auraient dû s’estomper.

La religion en général joue un rôle social très fort (6 millions de Français vont à la messe catholique régulièrement), elle est facteur de cohésion dans une société. Ce Pape est donc le représentant d’un mouvement, tout comme le président du Conseil Français du Culte Mulsuman ou les représentants du CRIF.
Alors pourquoi tant de tapage médiatique ? Je pense que c’est dû à une méconnaissance générale du fait spirituel (et religieux) en France. L’Homme a un besoin de spiritualité. Certains la trouvent dans la religion, d’autres dans des formes de méditations, d’idéologies, de fétichismes…

Ceux qui me connaissent savent que je partage très peu d’idées avec M.Sarkozy. Mais je dois dire que suis d’accord sur une partie de son discours. Il ne faut pas aborder les religions en général de manière conflictuelle comme ça a pu être le cas par le passé. La religion doit se tenir à l’écart de la politique mais la politique ne doit pas ignorer la religion. La religion est un fait social, sachons composer avec.

On entoure souvent dire : "La religion ne doit pas interagir avec la sphère publique". Je ne vois pas pourquoi la religion devrait être une question moins publique que les questions d’identités sexuelles. Elles n’ont pas le droit à plus de mépris, plus de haine que les différences de pratiques sexuelles (je pense dans ce cas à l’homosexualité).
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Je ne les mets pas sur le même plan. L’un est de l’ordre du spirituel l’autre de la vie sexuelle. (Pardon … Pour certains, le sexe est une religion ;-) ). Mais ce sont des différences entre des individus qu’il convient de respecter et de reconnaître.

Pour finir, je vous conseille de vous renseigner sur les questions religieuses dans leur ensemble. Vous n’en ressortirez que plus compréhensif du monde qui nous entoure. (Pour Malraux, le XXIème siècle sera religieux ou ne sera pas)
La place me manque pour développer plus... Des sujets de ce type seront à nouveau abordés...

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