Sous la pression de Christine, le "miam-miam fifilles" de la semaine pour les visiteuses de ce blog. Après Galfione la semaine dernière, place à un footeux : Paolo Maldini... Le tout avec comme fond musical la version Elvis Presley de "You'll never walk alone", l'hymne de Liverpool, actualité Ligue des champions oblige. Une sale soirée pour les clubs français qui ont pu une fois de plus constater que le niveau de la Ligue 1 est à des années lumière de celui des meilleurs clubs européens. Marseille battu à domicile, Bordeaux qui prend une fessée à Chelsea, triste bilan...
Reste Lyon ce mercredi soir pour sauver l'honneur. Vous savez l'Olympique lyonnais, ce club qui n'a jamais été plus loin qu'un quart de finale mais que les médias nous survendent outrageusement comme un "grand d'Europe" craint par tout le gotha continental... Comme disent les jeunes... mdr...
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Comme je sais que tout le monde n'a pas le réflexe d'aller lire les commentaires, je vous reporte ici un propos fort intéressant de Yannos concernant la partie consacrée aux Jeux paralympiques de ma dernière news. Yannos, c'est Yannick Bourseaux, triathlète de haut niveau (et adepte du célèbre crazy finish, cf la photo) qui, suite à une grosse chute de vélo dans la descente du col de l'Izoard, a vu son bras droit partiellement paralysé. Voilà ce qui est dit sur son site pour vous le présenter.
Après avoir pratiqué la natation et la course à pied, je découvre le triathlon à l'âge de 14 ans. Passionné par ce sport, je suis retenu dès 17 ans en Equipe de France dont je vais rester membre pendant 10 ans, tout en poursuivant des études universitaires puis en travaillant.
Brutalement, le 20 août 2004, je frôle le pire dans un grave accident de vélo dans la descente du Col d'Izoard lors d'un entraînement... Réanimation, neurochirurgie, rééducation... Et je me relève : mon goût de l'effort, mon envie de me dépasser ne m'ont pas quitté! Malgré un bras droit partiellement paralysé, je décroche, 14 mois après l'accident, mon premier titre de Champion du Monde handisport de triathlon, objectif que je m'étais fixé à la sortie du centre de rééducation. Et, 5 mois plus tard, j'ai l'honneur de représenter la France aux Jeux Paralympiques de
Turin en ski de fond et biathlon!
Aujourd'hui, je continue à m'entraîner, avec la même logique qu'avant, avec les même partenaires d'entraînement et avec encore plus de plaisir car je réalise chaque jour à quel point j'ai de la chance de pouvoir faire ce que j'aime!
Je vous conseille d'aller visiter son site http://www.yannickbourseaux.com/ (photos extraites de ce site)
Son commentaire sur mon blog : Comme je suis directement concerné par les Jeux Paralympmiques, je vais m'exprimer à mon tour sur ce sujet...
Je suis tout à fait d'accord pour dire que les sujets "larmoyants" où il est dit que ces sportifs handis ont beaucoup de courage, y en marre! Certes, il faut du courage pour aller à l'entraînement, mais ça s'arrête là!
Je suis également d'accord pour dire qu'il y a souvent 10000 catégories de handicaps et que l'on ne s'y retrouve parfois plus. L'IPC (International Paralympic Comitee) le sait et travaille pour réduire ce nombre de catégories. Par exemple, en ski et biathlon, sports que je pratique, il n'y a que 3 catégories de handicaps (les assis, les debouts et les déficients visuels) au sein desquelles on attribue un "pourcentage" aux athlètes en fonction de leur handicap. Là, de mon point de vue, il y a de la lisibilité! Par exemple, moi qui ai un bras qui ne fonctionne plus, je cours avec celui à qui il manque un morceau de jambe. Pour mon classement on va retenir 91% du temps que j'ai réalisé alors que pour lui on retiendra 96% de son temps sur les courses en classique.
Enfin, je voudrais souligner le niveau de perf des athlètes qui sont aux JP et qui remportent des épreuves. Certes la densité est moindre que chez les valides (normal, il y a moins de personnes handis sur terre que de valides!) mais ceux qui sont devant (mise à part dans certaines catégories de handicap chez les féminines en particulier...) et bien ils envoient du lourd et suivent un entraînement similaire à ce que l'on voit chez les valides. Par exemple, en natation, si tu n'as qu'un bras, pour gagner le 400 il fallait nager 4'26"... Les triathlètes fréquentant ce blog apprécieront!
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Mon petit laius habituel sur les tenues hideuses du football au féminin qui parviennent même à rendre moches des jolies filles. Les habitués du blog connaissent mon "attachement" aux hockeyeuses sur gazon. C'est justement l'une des meilleures d'entre elles il y a encore peu
(eh oui Mamzelle Peg, il n'y a pas si longtemps que ça) qui m'a fait découvrir ces photos prises dimanche dernier lors d'une rencontre de championnat aux Pays-Bas opposant le FC de Rakt à Venhorst.
Les filles de Rakt ont innové en disputant leur match en
jupette, à l'image des hockeyeuses
(le fait que ça se passe aux Pays-Bas, champions olympiques de hockey chez les femmes n'est évidemment pas un hasard). Franchement, ça a quand même plus de gueule que les longs shorts "sac à patates". On est loin du beach-volley et je ne vois dans cette tenue aucune vulgarité
(les filles ont des sous-shorts enfin en l'occurrence des "sous-jupettes", anti voyeurs... ), les mouvements ne sont pas plus difficiles qu'en short et c'est quand même plus "féminin". J'en entends déjà certaines crier au scandale en arguant qu'elles veulent être avant tout reconnues pour leurs qualités de football etc etc etc, et qui dans le même temps, pleurent que personne ne s'intéressent à elles... Après tout, si elles veulent garder leur image de "garçons manqués", c'est leur choix... Mais faut pas pleurer après. Ben oui, c'est peut-être injuste, mais dans "football au féminin", il y a "féminin" et qu'à un moment faudra peut-être accepter d'évoluer un peu comme tous les autres sport l'ont fait. Mais une fois encore, le football, du haut de ses certitudes et de sa prétention continue à vivre dans le passé
(je parlerai de l'arbitrage vidéo la prochaine fois... mais je suis 10000% pour).
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A part ça...
. Merci de ne pas oublier svp le Ride-Normandie, de vendredi à dimanche à l'hippodrome de Deauville-Clairefontaine. Je fais du rabattage, mais ça va valoir le coup avec les meilleurs du monde en saut d'obstacles (notamment champion olympique et champion du monde), en concours complet (finale de la Coupe du monde dont le tenant du titre n'est autre que Nicolas Touzaint) et en attelage, discipline ô combien spectaculaire. Tous les renseignements : http://www.aso-equitation.com Et si vous n'êtes pas en Normandie, ce dimanche a également lieu la journée du cheval avec des opérations découverte dans la plupart des clubs. Si ça vous tente d'aller voir les dadas de plus près : http://journeeducheval.ffe.com/
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Opération SaintéLyon
Lundi
Course à pied : 1 heure (footing en nocturne, pas mal...)
Mardi
Vélo : 1 h 50 (sortie pépère à Longchamp)
Bon, je déteste toujours autant le vélo... Mais n'ayant pas fait un seul tour de roue depuis le 22 juin au soir, date de l'Ironman de Nice, fallait bien s'y remettre un jour. C'est fait... Sans compteur pour ne pas se faire peur avec une moyenne de cyclotouriste.
Natation : 2400 m (400 (50 ratt ; 50 nc) ; 400 (50 batt ; 50 pull) ; 8 x 50 amplitude diminuer coups de bras à chaque 50 ; 200 dos ; 600 pull ; 400 nc)
C'est la rentrée. Reprise des entraînements collectifs du club. Toujours un plaisir de retrouver tous mes camarades du Meudon Triathlon avec en plus pas mal de nouvelles têtes. Un Meudon Triathlon où la bataille pour
le célèbre MIT (Meudon Iron Tour) va bientôt délivrer son verdict avec une lutte finale entre Neil Hammond, notre Gallois et François Dubuc dit Zarma. Même s'il fut incontestablement le King de la saison avec des "victoires" (de club) sur l'Ironman de Nice, au MD de Troyes et encore dimanche dernier au MD de Val de Reuil,
Copsté n'a rien pu faire. Perso, mon objectif du top 10 ne sera pas rempli. Je devrais a priori finir entre la 15e et la 18e place (73 classés). Faut dire que cette saison, le niveau était très très élevé avec des Meudonnais en nombre sur beaucoup de courses. Toute impasse était fatale et mon forfait à Gérardmer va être rédhibitoire.
J'en profite pour dire chapeau à Cécile, ma triathlète préférée, du COM Bagneux, qui a bouclé le MD de Saint-Jean-de-Luz en 6h01'. T'as le droit à un peu de repos maintenant miss.