Jean Sarkozy, marié depuis une semaine à Jessica Sebaoun, semble en avoir terminé avec les festivités post-mariage. Ainsi, le fils du président de la République a porté plainte contre Voici et s'en prend à VSD dans un long texte publié sur son blog.
Contre la presse people, Jean Sarkozy se bat sur tous les fronts.
Sur le front judiciaire tout d'abord. Le fils de Nicolas Sarkozy, qui tient à "conserver une frontière totalement hermétique" entre sa vie privée et sa vie publique vient d'assigner le magazine people Voici en justice suite à la publication d'une photo volée de son mariage rapporte Le Parisien.
Sur le front médiatique ensuite. Dans un long article paru sur son blog, le jeune élu s'attaque à la presse people et à VSD (qu'il ne nomme pas) à qui il reproche d'avoir spéculé voire lancé la rumeur de sa conversion au judaïsme pour épouser Jessica Sebaoun.
Pour éviter toute polémique, nous vous proposons de découvrir le message original posté sur son blog dans son intégralité.
"Chères amies,
chers amis,
Comme vous avez pu le constater ces derniers temps, posts, articles, font état de rumeurs concernant ma vie privée, sans qu'à aucun moment, je n'ai accordé la moindre interview, le moindre entretien, accepter la moindre photo sur ma vie privée.
J'ai simplement démenti très officiellement la volonté qui m'était prêtée de vouloir me convertir au Judaïsme, parce que cette rumeur prenait des proportions telles qu'elle engendrait beaucoup de haine, quand ce n'était pas des propos à caractère raciste, voire antisémites. Je considère par ailleurs que ce sont des procédés intrusifs qui sont du ressort de l'intime, pas de la vie publique.
A vous, fidèles lecteurs de mon blog ou visiteurs occasionnels, je veux dire que si j'ai bien conscience que prendre part à la vie politique locale comme je le fais, a pour conséquence, dans ma situation, d'accepter l'exposition médiatique qui en découle, j'ai toujours pris soin de ne pas instrumentaliser ma vie privée à des fins politiques.
Je souhaite protéger ceux des miens qui ont fait le choix de rester dans l'anonymat.
Il existe donc une frontière que je veux conserver totalement hermétique entre ma vie publique et ma vie privée.
Le fameux droit à l'information est un bien démocratique précieux s'il n'est pas travesti.
C'est à dire à la condition qu'on ne cherche pas à rendre public ce qui est du ressort de l'intime, et voulu comme tel.
Je remarque avec étonnement et parfois dépit que dans un monde sur-médiatisé, ou tout circule et se sait très vite, une rumeur infondée, mensongère, non vérifiée - fut-elle la plus farfelue ou blessante - se transforme à la vitesse de l'éclair en information, qui devient très vite vérité.
Face à cet emballement, que faire ?
Parler, démentir... ce qui revient à exposer l'intime, et finalement à rendre public ce que l'on voulait garder privé ?
Et puis sur le fond, qu'est-ce que ça apporte au débat ? Et qui cela intéresse-t-il ? On s'étonne que la politique ne passionne plus les Français. Je pense que le faussé risque de se creuser davantage si on réduit le débat d'idées à des questions futiles, car le débat politique mérite mieux que cet étalage sans intérêt.
Je ne rentrerai pas dans ce piège, car à mes yeux, le respect de mes proches, des gens que j'aime et qui ne souhaitent pas devenir des personnes publiques, est plus important que tout ce qui pourra être colporté sur moi.
C'est la raison de mon silence sur ces questions.
N'y voyez pas une culture du secret ou une volonté de calcul. Sachez qu'il s'agit sûrement et avant tout pour moi de pudeur et de protection pour les miens.
Je sais que ceux qui ont encore une once d'humanité, de respect pour le débat public comprendront.
Quant aux autres, ils continueront à blesser, colporter, inventer, dénigrer, salir.
Mais finalement qu'importe ! Car convenons de toute façon ensemble qu'il y a peu de chance que, comme vous, ils me lisent sur ce blog.
Jean Sarkozy"